L'Iran dit ne pas discuter de son programme de missiles avec Paris
Reuters
DUBAÏ - L’Iran a déclaré lundi ne pas tenir de discussions avec Paris sur son programme de missiles balistiques, alors que la France s’est déclarée prête à imposer des sanctions si les efforts menés par les Européens sur ce dossier n’avancent pas.
“Il n’y a pas de discussions, secrètes ou non, sur notre programme de missiles avec la France pas plus qu’avec un autre pays”, a dit le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qasemi, lors d’un point de presse hebdomadaire, retransmis en direct à la télévision publique.
Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a dit que Paris se tenait prêt à imposer des sanctions à Téhéran si aucun progrès n’était enregistré dans ces discussions.
“Nous parlons de dossiers régionaux et politiques avec la France(...)mais notre potentiel balistique n’est pas négociable(...). Nous l’avons dit à maintes reprises au cours de nos discussions politiques avec la France”, a dit le porte-parole iranien.
Dans une résolution qui entérinait l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, le Conseil de sécurité de l’Onu a “appelé” Téhéran à s’abstenir pendant une durée allant jusqu’à huit ans de développer des missiles balistiques en mesure d’emporter des ogives nucléaires.
L’Iran assure que ses essais de missiles balistiques ne violent pas cette résolution et dément que ses engins soient en mesure d’emporter des charges nucléaires.
L’administration américaine ayant accusé l’Iran l’an dernier d’avoir toujours des ambitions nucléaires et d’attiser l’instabilité au Proche-Orient, via son soutien à des groupes en Syrie, en Irak, au Liban et au Yémen, l’UE a cherché le dialogue avec Téhéran.
Lors de rencontres tenues entre diplomates de l’UE et de l’Iran l’année dernière, Londres, Paris, Berlin et Rome ont pressé l’Iran de faire des concessions concernant son soutien au régime syrien et de contribuer à résoudre le conflit yéménite.
Mais les discussions multilatérales sur le programme balistique de Téhéran n’ont donné aucun résultat, et la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne envisagent actuellement d’imposer des sanctions à l’Iran, sous la forme de gels d’avoirs et d’interdictions de voyager visant les Gardiens de la Révolution et les Iraniens qui travaillent au programme balistique, dit-on à Reuters de sources diplomatiques.
Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a dit que Paris se tenait prêt à imposer des sanctions à Téhéran si aucun progrès n’était enregistré dans ces discussions.
“Nous parlons de dossiers régionaux et politiques avec la France(...)mais notre potentiel balistique n’est pas négociable(...). Nous l’avons dit à maintes reprises au cours de nos discussions politiques avec la France”, a dit le porte-parole iranien.
Dans une résolution qui entérinait l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, le Conseil de sécurité de l’Onu a “appelé” Téhéran à s’abstenir pendant une durée allant jusqu’à huit ans de développer des missiles balistiques en mesure d’emporter des ogives nucléaires.
L’Iran assure que ses essais de missiles balistiques ne violent pas cette résolution et dément que ses engins soient en mesure d’emporter des charges nucléaires.
L’administration américaine ayant accusé l’Iran l’an dernier d’avoir toujours des ambitions nucléaires et d’attiser l’instabilité au Proche-Orient, via son soutien à des groupes en Syrie, en Irak, au Liban et au Yémen, l’UE a cherché le dialogue avec Téhéran.
Lors de rencontres tenues entre diplomates de l’UE et de l’Iran l’année dernière, Londres, Paris, Berlin et Rome ont pressé l’Iran de faire des concessions concernant son soutien au régime syrien et de contribuer à résoudre le conflit yéménite.
Mais les discussions multilatérales sur le programme balistique de Téhéran n’ont donné aucun résultat, et la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne envisagent actuellement d’imposer des sanctions à l’Iran, sous la forme de gels d’avoirs et d’interdictions de voyager visant les Gardiens de la Révolution et les Iraniens qui travaillent au programme balistique, dit-on à Reuters de sources diplomatiques.