L'OMS lance une charte pour mieux protéger les personnels soignants
AFP
Genève - En première ligne dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 les personnels soignants payent le prix fort avec leur santé, met en garde jeudi l'OMS, qui lance une charte pour aider à mieux les protéger
"Le Covid-19 a exposé les personnels soignants et leur famille à un niveau de risque sans précédent", rappelle l'Organisation mondiale de la santé, qui souligne que les statistiques -même imparfaites- montrent clairement que "les taux d'infection parmi les soignants sont bien plus élevés que ceux parmi le reste de la population".
Ainsi, ils représentent environ 3% de la population dans la grande majorité des pays, et moins de 2% dans les pays les plus démunis, les chiffres collectés par l'OMS montrent que 14% des cas de Covid-19 concernent des soignants. "Dans certains pays, cette proportion peut atteindre 35%", souligne le communiqué.
Mercredi, le Conseil international des infirmières avait pour sa part estimé à plusieurs milliers le nombre de morts parmi les 20 millions d'infirmiers et infirmières qu'il représente même si le chiffre officiel, pour 44 pays, n'était que de 1.097 mi-août.
Les risques ne sont pas que physiques, que ce soit à cause du coronavirus ou des violences auxquelles ces personnels soignants sont exposés. Le stress créé par la peur permanente de tomber malade, les longues heures de travail, la séparation d'avec les proches pour les protéger et parfois le rejet ou l'hostilité de la société minent aussi lourdement sur la santé des soignants.
Selon une enquête récente citée par l'OMS, un quart des professionnels de santé interrogés ont dit souffrir de dépression et de crises d'angoisse tandis que un tiers souffrait d'insomnie.
La charte en 5 poins présentée jeudi, conseille d'établir des synergies entre les stratégies destinées à assurer la sécurité des malades et celle des personnels soignants ou encore à développer des programmes nationaux pour mieux protéger les soignants.
L'OMS insiste aussi sur la protection de ces personnels face aux violences sur le lieu de travail et sur une amélioration du bien-être psychologique.
Le chapitre de la charte insiste sur la nécessite de protéger les personnels soignants des dangers physiques et biologiques, notamment en leur fournissant des équipements de protection suffisants et la formation pour savoir les utiliser.
"Pas un pays, pas un hôpital ou clinique ne peut assurer la sécurité de ses patients tant que ses soignants ne sont pas en sécurité", a rappelé le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Ainsi, ils représentent environ 3% de la population dans la grande majorité des pays, et moins de 2% dans les pays les plus démunis, les chiffres collectés par l'OMS montrent que 14% des cas de Covid-19 concernent des soignants. "Dans certains pays, cette proportion peut atteindre 35%", souligne le communiqué.
Mercredi, le Conseil international des infirmières avait pour sa part estimé à plusieurs milliers le nombre de morts parmi les 20 millions d'infirmiers et infirmières qu'il représente même si le chiffre officiel, pour 44 pays, n'était que de 1.097 mi-août.
Les risques ne sont pas que physiques, que ce soit à cause du coronavirus ou des violences auxquelles ces personnels soignants sont exposés. Le stress créé par la peur permanente de tomber malade, les longues heures de travail, la séparation d'avec les proches pour les protéger et parfois le rejet ou l'hostilité de la société minent aussi lourdement sur la santé des soignants.
Selon une enquête récente citée par l'OMS, un quart des professionnels de santé interrogés ont dit souffrir de dépression et de crises d'angoisse tandis que un tiers souffrait d'insomnie.
La charte en 5 poins présentée jeudi, conseille d'établir des synergies entre les stratégies destinées à assurer la sécurité des malades et celle des personnels soignants ou encore à développer des programmes nationaux pour mieux protéger les soignants.
L'OMS insiste aussi sur la protection de ces personnels face aux violences sur le lieu de travail et sur une amélioration du bien-être psychologique.
Le chapitre de la charte insiste sur la nécessite de protéger les personnels soignants des dangers physiques et biologiques, notamment en leur fournissant des équipements de protection suffisants et la formation pour savoir les utiliser.
"Pas un pays, pas un hôpital ou clinique ne peut assurer la sécurité de ses patients tant que ses soignants ne sont pas en sécurité", a rappelé le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.