L'Université Laval gagne l'EcoMarathon pour une deuxième année de suite

cyberpresse.ca

Une équipe d'étudiants en génie de l'Université Laval a remporté pour la deuxième année d'affilée un prestigieux concours de véhicules à faible consommation d'essence, l'EcoMarathon Shell, grâce à un bolide faisant 1058 kilomètres au litre - et en dépit d'énormes embûches.

L'Université Laval gagne l'EcoMarathon pour une deuxième année de suite
La compétition a eu lieu en fin de semaine à Houston et mettait aux prises 44 équipes universitaires et collégiales. Celle de l'UL participait à la catégorie la plus relevée, soit les «prototypes» (par opposition à la catégorie des «modèles urbains», plus conventionnels) roulant à l'essence, qui regroupait pas moins de 36 compétiteurs.

La victoire est d'autant plus méritoire qu'elle n'a pas été remportée sans difficultés, loin de là. Alors que l'équipe avait joui d'une bonne stabilité au cours des dernières années, profitant donc de l'expérience acquise, seulement trois anciens sont revenus cette année, sur un total d'une quinzaine de membres. Joint par Le Soleil alors qu'il se trouvait à l'aéroport de Toronto, entre deux vols, le chef d'équipe Bruno Leduc a admis que «les objectifs n'étaient pas du tout les mêmes cette année. On avait gagné, et même établi un record en 2009, mais notre but premier au début de l'année était le recrutement».

En outre, une crevaison et de graves ennuis de moteur les ont empêchés d'enregistrer le moindre essai vendredi et samedi. La cause de ces maux de tête était une particularité du prototype de l'UL, soit un système informatique qui assiste l'injection d'essence de façon à ce que le carburant arrive au moment idéal (en fonction de la position du piston, de la température, etc.).

«On a passé une couple de nuits blanches pour régler ces problèmes-là, mais finalement, quelques heures avant la fin de la compétition, le moteur s'est mis à fonctionner super bien», relate M. Leduc.

Piste plus exigeante

Les 1058 km/l réalisés en fin de semaine sont un peu inférieurs aux 1172 km/l réussis l'an dernier par l'équipe de l'UL, mais cette baisse est aussi attribuable au fait que la piste de cette année, en plein centre-ville de Houston, était plus exigeante que celle de l'an dernier - surtout pour un véhicule comme celui de M. Leduc et compagnie, dont le dégagement par rapport au sol n'était que de deux centimètres!

Une seule autre équipe québécoise était en lice, celle de l'École de technologie supérieure (Montréal), qui s'est classée neuvième dans la catégorie prototype/essence, avec une performance de 441 km/l.


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