L'activité physique efficace contre une prédisposition génétique à l'obésité
AFP
Washington - L'activité physique permettrait de minimiser le risque de prendre du poids chez les personnes ayant une prédisposition génétique à l'obésité, selon des chercheurs américains dont les travaux ont été publiés lundi.
Pour déterminer l'impact du mode de vie comme l'exercice et le régime alimentaire sur la prédisposition à grossir, ces médecins ont analysé l'ADN de 704 Amish adultes en bonne santé de 43,6 ans de moyenne d'âge, dont 53% d'hommes et 47% de femmes.
Les participants recrutés entre 2003 et 2007 ont également été soumis à une série de tests physiologiques dont une évaluation de leur activité physique durant sept jours.
Au total, 54% des hommes et 63,7% des femmes souffraient d'un excès de poids. Parmi eux, 10,1% des hommes et 30,5% des femmes étaient obèses.
L'analyse génétique a montré que 26 mutations du gène FTO de l'obésité étaient liées à l'indice de masse corporelle (IMC) consistant à diviser la taille par le carré du poids.
Les chercheurs ont ensuite séparé les participants en deux groupes en fonction de leur niveau d'activité physique, montrant que la prédisposition génétique à l'obésité n'avait pas d'effet sur la prise de poids des participants plus actifs que la moyenne.
"La prise de poids résultant de la présence de cette prédisposition génétique est beaucoup plus faible et statistiquement insignifiante chez les sujets physiquement très actifs", écrivent les auteurs de cette recherche parue dans les Archives of Internal Medicine datée du 8 septembre.