L'étudiante morte devant une webcam aurait été harcelée par un admirateur
AFP
Montréal - L'étudiante chinoise de 23 ans qui avait été attaquée puis probablement tuée la semaine dernière à Toronto, alors qu'elle bavardait devant une webcam avec une personne à Pékin, était harcelée par un homme, a rapporté un de ses proches cité mardi dans les médias.

Quand elle avait refusé ses avances, "il s'est mis à la harceler en lui envoyant des textos sans arrêt", toujours selon ce témoignage anonyme sur l'internet.
Cette information, publiée dans le quotidien Toronto Star n'a toutefois pas été confirmée par la police canadienne.
Un porte-parole de celle-ci, le sergent Frank Skubic, a indiqué mardi en conférence de presse que la cause du décès de Liu Qian n'était toujours pas connue, mais que l'enquête continuait "comme s'il s'agissait d'un homicide".
Une "personne présentant un intérêt" pour l'enquête a été interrogée, mais n'est pas considérée comme un suspect, a-t-il indiqué.
Grâce à la webcam, un homme a été vu depuis Pékin en train de se battre avec la jeune femme dans son appartement près de l'Université York, dans la nuit de jeudi à vendredi.
Le témoin contacté par téléphone à Pékin a raconté à la police qu'un homme blanc "musclé" et portant des cheveux mi-longs, âgé d'une vingtaine d'années a frappé à la porte et a demandé à l'étudiante de pouvoir utiliser son téléphone portable. Puis une bagarre a éclaté, dont le correspondant pékinois n'a vu qu'une partie. L'homme a ensuite éteint l'ordinateur portable, qui a disparu.
Il a apparemment emporté également la webcam et le téléphone multifonctions appartenant à Liu.
La police a demandé aux habitants des quartiers voisins de l'informer s'ils retrouvaient ces objets abandonnés.
Un autre téléphone portable a été retrouvé, mais il s'agissait d'un ancien appareil de la jeune femme qui ne l'utilisait plus.
L'étudiante a été découverte partiellement dévêtue, mais aucun autre indice d'une éventuelle agression sexuelle n'a été retrouvé.