La Chine interdit les ventes de puces Micron, litige avec UMC
Reuters
TAIPEH - Un tribunal chinois a décidé d’interdire provisoirement la commercialisation en Chine de 26 produits de semi-conducteurs de Micron Technology pour violation de brevets détenus par Taiwan United Microelectronics Corp (UMC).
L’américain Micron, qui réalise la moitié de son chiffre d’affaires en Chine, a été lourdement sanctionné en Bourse à la suite de cette décision annoncée mardi soir par UMC et son partenaire chinois.
L’action Micron a fini en repli de 5,5% à Wall Street.
Cette décision intervient alors que Pékin et Washington ont engagé un bras de fer commercial qui pourrait à terme dégénérer en guerre commerciale. Parallèlement, la Chine a ouvert le mois dernier une enquête sur les pratiques de Micron et de ses concurrents sud-coréens en raison de la flambée des prix des mémoires DRAM.
Un tribunal de Fuzhou a émis une injonction préliminaire de vente contre Micron empêchant ce dernier de commercialiser des puces en Chine, y compris des DRAM et des NAND, indique UMC dans un communiqué.
SPONSORISÉ
Micron a déclaré que l’injonction ne lui avait pas été signifiée et qu’il ne ferait aucun commentaire avant d’avoir examiné le document du tribunal.
Le différend entre les deux fabricants de puces remonte à décembre lorsque le groupe américain a déposé une plainte au civil dans l’Etat de Californie, accusant UMC et son partenaire chinois, le groupe public Fujian Jinhua Integrated Circuit, d’avoir volé des technologies de conception et de fabrication liées à ses puces DRAM.
UMC, qui renforce sa présence en Chine, a riposté en janvier en déposant à son tour une plainte pour violation de brevet contre Micron en Chine, couvrant trois domaines, notamment les applications de mémoire spécifiques et la mémoire utilisée dans les cartes graphiques.
La Chine est le premier importateur de produits de mémoire, utilisant à elle seule 20% de la DRAM mondiale. Ses ambitions dans le secteur pour réduire sa dépendance aux importations ont été entravées en grande partie par Washington qui bloque toute initiative en matière de partenariat ou d’acquisitions, évoquant une menace pour la sécurité nationale.
Les autres fabricants américains de puces ont également été chahutés en Bourse: Nvidia a fini en repli de 2,2%, Intel a perdu 1,4% et Broadcom 1,14%.
L’action UMC a en revanche gagné jusqu’à 3,9% en séance mercredi avant de réduire l’ensemble de ses gains.
En Europe, STMicroelectronics a ouvert mercredi en baisse de 1,32%, ASML de 0,96% et Soitec de 1,10%.
L’action Micron a fini en repli de 5,5% à Wall Street.
Cette décision intervient alors que Pékin et Washington ont engagé un bras de fer commercial qui pourrait à terme dégénérer en guerre commerciale. Parallèlement, la Chine a ouvert le mois dernier une enquête sur les pratiques de Micron et de ses concurrents sud-coréens en raison de la flambée des prix des mémoires DRAM.
Un tribunal de Fuzhou a émis une injonction préliminaire de vente contre Micron empêchant ce dernier de commercialiser des puces en Chine, y compris des DRAM et des NAND, indique UMC dans un communiqué.
SPONSORISÉ
Micron a déclaré que l’injonction ne lui avait pas été signifiée et qu’il ne ferait aucun commentaire avant d’avoir examiné le document du tribunal.
Le différend entre les deux fabricants de puces remonte à décembre lorsque le groupe américain a déposé une plainte au civil dans l’Etat de Californie, accusant UMC et son partenaire chinois, le groupe public Fujian Jinhua Integrated Circuit, d’avoir volé des technologies de conception et de fabrication liées à ses puces DRAM.
UMC, qui renforce sa présence en Chine, a riposté en janvier en déposant à son tour une plainte pour violation de brevet contre Micron en Chine, couvrant trois domaines, notamment les applications de mémoire spécifiques et la mémoire utilisée dans les cartes graphiques.
La Chine est le premier importateur de produits de mémoire, utilisant à elle seule 20% de la DRAM mondiale. Ses ambitions dans le secteur pour réduire sa dépendance aux importations ont été entravées en grande partie par Washington qui bloque toute initiative en matière de partenariat ou d’acquisitions, évoquant une menace pour la sécurité nationale.
Les autres fabricants américains de puces ont également été chahutés en Bourse: Nvidia a fini en repli de 2,2%, Intel a perdu 1,4% et Broadcom 1,14%.
L’action UMC a en revanche gagné jusqu’à 3,9% en séance mercredi avant de réduire l’ensemble de ses gains.
En Europe, STMicroelectronics a ouvert mercredi en baisse de 1,32%, ASML de 0,96% et Soitec de 1,10%.