La Chine met Google en garde contre un arrêt de l'auto-censure
AFP
Pékin - La Chine a averti l'américain Google vendredi qu'il s'exposait à des "conséquences" s'il arrêtait de filtrer les résultats de la recherche en ligne par son site chinois Google.cn.
"Nous soutenons l'expansion de (Google) en Chine", a dit le ministre de l'Industrie et des Technologies de l'information Li Yizhong, en marge de la réunion du parlement à Pékin.
"Mais s'il viole les lois chinoises, ce sera inamical et irresponsable et (Google) sera vraiment responsable des conséquences", a ajouté Li.
Les autorités chinoises contrô lent étroitement les médias et exigent des moteurs qu'ils filtrent les résultats des recherches pour ignorer les liens conduisant à des contenus sensibles pour Pékin.
Mais Google s'est dit excédé en janvier par cette nécessité d'auto-censure et a fait part de son intention d'y renoncer, disant même être en train de réfléchir à la suite de ses opérations en Chine.
Ce coup d'éclat s'est produit après que le géant américain a été victime d'attaques informatiques massives, provenant selon lui de Chine.
Depuis, Google dit être en discussions avec les autorités chinoises, mais maintient qu'il a l'intention de ne plus se plier aux exigences officielles de censure, ce qu'il n'a pas encore fait à ce jour.
Si Google "décide de rester en Chine, nous accueillerons (cette décision) et cela bénéficiera au développement de l'internet en Chine", a commenté M. Li.
"Mais s'il décide de partir, le marché de l'internet en Chine va continuer de se développer rapidement et l'impact ne sera pas trop grand", a-t-il ajouté.
La Chine compte le plus grand nombre d'internautes au monde : 384 millions.
Le marché de la recherche en ligne y est dominé par un acteur local, Baidu, qui avait 58,4% des parts du marché de la recherche en ligne au quatrième trimestre, contre 35,6% pour Google Chine, selon la société d'études Analysys International.
"Mais s'il viole les lois chinoises, ce sera inamical et irresponsable et (Google) sera vraiment responsable des conséquences", a ajouté Li.
Les autorités chinoises contrô lent étroitement les médias et exigent des moteurs qu'ils filtrent les résultats des recherches pour ignorer les liens conduisant à des contenus sensibles pour Pékin.
Mais Google s'est dit excédé en janvier par cette nécessité d'auto-censure et a fait part de son intention d'y renoncer, disant même être en train de réfléchir à la suite de ses opérations en Chine.
Ce coup d'éclat s'est produit après que le géant américain a été victime d'attaques informatiques massives, provenant selon lui de Chine.
Depuis, Google dit être en discussions avec les autorités chinoises, mais maintient qu'il a l'intention de ne plus se plier aux exigences officielles de censure, ce qu'il n'a pas encore fait à ce jour.
Si Google "décide de rester en Chine, nous accueillerons (cette décision) et cela bénéficiera au développement de l'internet en Chine", a commenté M. Li.
"Mais s'il décide de partir, le marché de l'internet en Chine va continuer de se développer rapidement et l'impact ne sera pas trop grand", a-t-il ajouté.
La Chine compte le plus grand nombre d'internautes au monde : 384 millions.
Le marché de la recherche en ligne y est dominé par un acteur local, Baidu, qui avait 58,4% des parts du marché de la recherche en ligne au quatrième trimestre, contre 35,6% pour Google Chine, selon la société d'études Analysys International.