La Côte d’Ivoire va envoyer 450 casques bleus supplémentaires au Mali
AA
La Côte d’Ivoire va accroitre à 600 hommes son contingent militaire dans la force de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), a annoncé jeudi à Abidjan le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara au cours d'un point presse conjoint avec son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).
«Nous avons saisi les Nations Unies et également le président du Mali pour que la Côte d’Ivoire puisse accroitre sa contribution à la Minusma », a déclaré le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.
M. Ouattara, a assuré son hôte qui effectue depuis jeudi une visite officielle de deux jours, que la Côte d’Ivoire se tient aux côtés du Mali, afin de l’aider à éradiquer le terrorisme.
« Nous sommes ensemble, nous sommes maintenant au Conseil de sécurité des Nations Unies, pour 2018 et 2019 et nous continuerons de plaider pour que la Minusma et le G5 sahel puissent être soutenus convenablement pour permettre d’éradiquer le terrorisme qui est en train de perturber le quotidien de nombreux maliens », a indiqué le président ivoirien.
Face à la menace terroriste dans la région du Sahel, en effet, une « unité combattante» de 150 soldats ivoiriens est déployée en tant que Casques bleus à Tombouctou depuis un an. Cette unité devrait passer à 600 hommes, selon le ministre ivoirien des affaires étrangères Marcel Amonh Tanoh.
Tout en déplorant le terrorisme dans la sous-région ouest africaine et rendant hommage aux victimes, le président IBK a salué les efforts des soldats français contre Aqmi, qu’il a qualifié d’«ennemi invisible, traître, habile et rompu dans tout ce qui est non conventionnel », assurant sa détermination à combattre le terrorisme.
L’élection présidentielle du 29 juillet 2018 au Mali qui déchaîne déjà des passions, a aussi été évoquée. A ce sujet, M. IBK a promis de faire en sorte qu’elle puisse se passer dans de bonnes conditions.
« Nous avons mission et vocation de faire en sorte qu’elle soit la plus transparente possible. Nous avons commencé à le faire, notre fichier a été audité (...) nous ferons en sorte que l’Etat malien assume avec sérénité les élections présidentielles à venir. C’est notre intérêt, nul n’a intérêt à un Mali dans la violence post-électorale», a déclaré IBK.
Pour sa part, le président Alassane Ouattara, a confié qu'il faisait « confiance au peuple malien, ce grand peuple malien », affirmant être « convaincu que ces élections vont se dérouler sans problèmes et que les Maliens feront le bon choix ».
Les deux hommes ont enfin évoqué les questions économiques et financières. M. Ouattara a félicité à ce propos, son homologue malien « pour les excellentes performances» dans son pays.
« Le Mali est une économie importante de notre Union, les performances sont exemplaires», s’est réjouit le président ivoirien.
M. Ouattara, a assuré son hôte qui effectue depuis jeudi une visite officielle de deux jours, que la Côte d’Ivoire se tient aux côtés du Mali, afin de l’aider à éradiquer le terrorisme.
« Nous sommes ensemble, nous sommes maintenant au Conseil de sécurité des Nations Unies, pour 2018 et 2019 et nous continuerons de plaider pour que la Minusma et le G5 sahel puissent être soutenus convenablement pour permettre d’éradiquer le terrorisme qui est en train de perturber le quotidien de nombreux maliens », a indiqué le président ivoirien.
Face à la menace terroriste dans la région du Sahel, en effet, une « unité combattante» de 150 soldats ivoiriens est déployée en tant que Casques bleus à Tombouctou depuis un an. Cette unité devrait passer à 600 hommes, selon le ministre ivoirien des affaires étrangères Marcel Amonh Tanoh.
Tout en déplorant le terrorisme dans la sous-région ouest africaine et rendant hommage aux victimes, le président IBK a salué les efforts des soldats français contre Aqmi, qu’il a qualifié d’«ennemi invisible, traître, habile et rompu dans tout ce qui est non conventionnel », assurant sa détermination à combattre le terrorisme.
L’élection présidentielle du 29 juillet 2018 au Mali qui déchaîne déjà des passions, a aussi été évoquée. A ce sujet, M. IBK a promis de faire en sorte qu’elle puisse se passer dans de bonnes conditions.
« Nous avons mission et vocation de faire en sorte qu’elle soit la plus transparente possible. Nous avons commencé à le faire, notre fichier a été audité (...) nous ferons en sorte que l’Etat malien assume avec sérénité les élections présidentielles à venir. C’est notre intérêt, nul n’a intérêt à un Mali dans la violence post-électorale», a déclaré IBK.
Pour sa part, le président Alassane Ouattara, a confié qu'il faisait « confiance au peuple malien, ce grand peuple malien », affirmant être « convaincu que ces élections vont se dérouler sans problèmes et que les Maliens feront le bon choix ».
Les deux hommes ont enfin évoqué les questions économiques et financières. M. Ouattara a félicité à ce propos, son homologue malien « pour les excellentes performances» dans son pays.
« Le Mali est une économie importante de notre Union, les performances sont exemplaires», s’est réjouit le président ivoirien.