La Fidh accuse la France de complicité de répression en Egypte
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La Fédération internationale des droits de l’homme a accusé la France, dans un rapport sorti lundi, d’avoir fermé les yeux « sur la répression sanglante et les violations constantes des droits humains menées par les autorités égyptiennes depuis 2013».
Le rapport ajoute dans sa page de garde qu’en autorisant plusieurs entreprises françaises à livrer massivement des armes et du matériel de surveillance, « la France donne à l'Égypte les moyens de mettre en œuvre une véritable architecture de surveillance et de contrôle au service d'une répression sans précédent ».
Le rapport montre, par ailleurs, que la France est le premier exportateur européen d’armes lourdes vers l’Egypte depuis 2013 et que la vente d’armes légères vers ce pays ont augmenté de 185% entre 2015 et 2016.
« En termes d’armes lourdes, un arsenal militaire classique et officiellement destiné à la lutte contre le terrorisme, comprenant notamment des navires de guerre Mistral (DCNS), des frégates Fremm (DCNS), des corvettes (Gowind), des avions de combat Rafale, des véhicules blindés (RTD), des bombes, des missiles air-air Mica et de croisière SCALP (MBDA), et des missiles air-sol 2ASM (SAGEM), a été vendu », peut-on lire dans le rapport.
Pour les armes légères, « Entre 2015 et 2016, le montant des licences d’exportation à l’Égypte d’armes légères et de petit calibre est passé de 702 000 à 2 003 575 d’euros », précise le document.
Le rapport de la Fidh, juillet 2018, affirme également que la France a vendu des logiciels de surveillance pour un montant entre 15 à 20 millions d’euros en 2014, ce qui a facilité de nombreuses arrestations arbitraires. De 2013 à 2016, il y avait plus de 60 mille prisonniers politiques, ajoute le rapport.
Ces révélations constituent le fruit d’une enquête menée entre avril 2017 et mars 2018.
« Ce rapport est le fruit d’une recherche menée entre avril 2017 et mars 2018 par l’Observatoire des armements, la FIDH et ses organisations membres égyptienne et française, respectivement le Cairo Institute for Human Rights Studies (CIHRS) et la Ligue des droits de l’homme (LDH) », selon la Fidh.
Le rapport recommande au régime égyptien de cesser les arrestations arbitraires, les détentions préventives excessivement longues et de libérer, sans condition, tous les prisonniers politiques.
Elle recommande à la France de cesser la vente d’armes et de technologie de surveillance, sinon, les subordonner au strict respect des droits de l’homme.
Le rapport comprend plusieurs autres recommandations aux autorités françaises et aux entreprises exportatrices, en vue d'assurer plus de transparence dans le commerce de l’armement et à contrôler tout usage après la livraison.
Le rapport montre, par ailleurs, que la France est le premier exportateur européen d’armes lourdes vers l’Egypte depuis 2013 et que la vente d’armes légères vers ce pays ont augmenté de 185% entre 2015 et 2016.
« En termes d’armes lourdes, un arsenal militaire classique et officiellement destiné à la lutte contre le terrorisme, comprenant notamment des navires de guerre Mistral (DCNS), des frégates Fremm (DCNS), des corvettes (Gowind), des avions de combat Rafale, des véhicules blindés (RTD), des bombes, des missiles air-air Mica et de croisière SCALP (MBDA), et des missiles air-sol 2ASM (SAGEM), a été vendu », peut-on lire dans le rapport.
Pour les armes légères, « Entre 2015 et 2016, le montant des licences d’exportation à l’Égypte d’armes légères et de petit calibre est passé de 702 000 à 2 003 575 d’euros », précise le document.
Le rapport de la Fidh, juillet 2018, affirme également que la France a vendu des logiciels de surveillance pour un montant entre 15 à 20 millions d’euros en 2014, ce qui a facilité de nombreuses arrestations arbitraires. De 2013 à 2016, il y avait plus de 60 mille prisonniers politiques, ajoute le rapport.
Ces révélations constituent le fruit d’une enquête menée entre avril 2017 et mars 2018.
« Ce rapport est le fruit d’une recherche menée entre avril 2017 et mars 2018 par l’Observatoire des armements, la FIDH et ses organisations membres égyptienne et française, respectivement le Cairo Institute for Human Rights Studies (CIHRS) et la Ligue des droits de l’homme (LDH) », selon la Fidh.
Le rapport recommande au régime égyptien de cesser les arrestations arbitraires, les détentions préventives excessivement longues et de libérer, sans condition, tous les prisonniers politiques.
Elle recommande à la France de cesser la vente d’armes et de technologie de surveillance, sinon, les subordonner au strict respect des droits de l’homme.
Le rapport comprend plusieurs autres recommandations aux autorités françaises et aux entreprises exportatrices, en vue d'assurer plus de transparence dans le commerce de l’armement et à contrôler tout usage après la livraison.