La France réclame un accès "complet" à Douma pour l'OIAC
Reuters
Paris - Le ministre français des Affaires étrangères a exhorté vendredi la Russie et la Syrie à accorder un accès “complet” et “immédiat” à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) pour la laisser mener son enquête sur le site de l’attaque chimique présumée du 7 avril à Douma.
“A cette heure, les enquêteurs de l’OIAC n’ont toujours pas accès au site de l’attaque chimique de Douma”, déclare Jean-Yves Le Drian dans un communiqué. “Or, la mission de l’OIAC a pour mission d’établir si une attaque chimique a bien eu lieu et de dire quelle est la nature de l’agent chimique utilisé.”
“Cette obstruction nuit évidemment à la qualité de l’enquête. Il est vraisemblable que cette attitude vise à faire disparaître les preuves et les éléments matériels liés à l’attaque chimique sur le site même où elle s’est produite.”
Il réclame “un accès complet, immédiat et sans entrave” pour les enquêteurs de l’OIAC.
Une équipe d’agents de sécurité de l’Onu qui se rendait à Douma pour préparer l’arrivée des enquêteurs de l’OIAC a été la cible de tirs mercredi, ce qui l’a contrainte à rebrousser chemin et à rentrer à Damas.
Les experts de l’organisation ont été dépêchés en Syrie samedi pour enquêter sur le bombardement à l’arme chimique qui aurait eu lieu à Douma et que les Occidentaux imputent aux forces fidèles à Bachar al Assad.
Le ministre français des Affaires étrangères a défendu mardi sur franceinfo la “nécessité d’agir vite et parfois par surprise”.
“Il a été clair pour Bachar al Assad que, si d’aventure il franchissait à nouveau cette ligne rouge, évidemment la riposte serait identique”, a-t-il déclaré, réitérant une mise en garde formulée au lendemain des frappes.
“Cette obstruction nuit évidemment à la qualité de l’enquête. Il est vraisemblable que cette attitude vise à faire disparaître les preuves et les éléments matériels liés à l’attaque chimique sur le site même où elle s’est produite.”
Il réclame “un accès complet, immédiat et sans entrave” pour les enquêteurs de l’OIAC.
Une équipe d’agents de sécurité de l’Onu qui se rendait à Douma pour préparer l’arrivée des enquêteurs de l’OIAC a été la cible de tirs mercredi, ce qui l’a contrainte à rebrousser chemin et à rentrer à Damas.
Les experts de l’organisation ont été dépêchés en Syrie samedi pour enquêter sur le bombardement à l’arme chimique qui aurait eu lieu à Douma et que les Occidentaux imputent aux forces fidèles à Bachar al Assad.
Le ministre français des Affaires étrangères a défendu mardi sur franceinfo la “nécessité d’agir vite et parfois par surprise”.
“Il a été clair pour Bachar al Assad que, si d’aventure il franchissait à nouveau cette ligne rouge, évidemment la riposte serait identique”, a-t-il déclaré, réitérant une mise en garde formulée au lendemain des frappes.