La Nasa enverra en orbite un téléscope en quête d'exoplanètes
Reuters
La recherche de mondes en orbite autour d’étoiles loin de notre système solaire va s’intensifier dans les semaines à venir avec le lancement par la Nasa d’un engin qui, espèrent les scientifiques, permettra d’élargir le catalogue d’exoplanètes déjà découvertes.
La Nasa compte placer en orbite le 16 avril un nouveau téléscope spatial, baptisé Transiting Exoplanet Survey Satellite, ou TESS. Il décollera du centre spatial Kennedy en Floride à bord d’une fusée Falcon 9 de la société SpaceX, pour une mission de deux ans.
TESS vise à poursuivre l’oeuvre engagée par son prédécesseur, le téléscope spatial Kepler, qui a repéré la majeure partie des 3.500 exoplanètes répertoriées depuis les toutes premières découvertes en 1995.
La Nasa attend de TESS qu’il détecte des milliers d’autres exoplanètes, dont peut-être des centaines ayant une taille voisine de la Terre, ou en tout cas pas plus de deux fois celle de notre planète.
De telles planètes passent pour avoir les plus grandes chances de disposer de surfaces telluriques ou d’océans, par opposition avec les géantes gazeuses comme Jupiter ou Neptune.
Il faudra au nouveau téléscope dans les 60 jours pour atteindre son orbite fortement elliptique, qui verra TESS osciller entre la Terre et la Lune.
Kepler est tombé en panne en 2013, après quatre ans d’activité, connaissant alors un dysfonctionnement d’un mécanisme qui lui permettait de pointer dans une direction donnée de la voûte céleste. Et même si les scientifiques ont trouvé moyen de le maintenir en activité, il n’a pratiquement plus de combustible.
“Aussi est-ce le bon moment pour lancer TESS et continuer l’intense activité de recherche de planètes autour d’étoiles autres que notre soleil(...)”, déclarait mercredi à Washington Paul Hertz, directeur des services d’astrophysique à la Nasa, lors d’un point de presse.
TESS, qui a à peu près la taille d’un réfrigérateur, est doté de panneaux solaires et de quatre caméras chargées d’observer 200.000 étoiles relativement proches de nous, et de ce fait parmi les plus brillantes, pour déceler d’éventuelles planètes en orbite autour d’elles. Comme Kepler, TESS aura recours à une méthode de détection appelée photométrie de transit.
TESS vise à poursuivre l’oeuvre engagée par son prédécesseur, le téléscope spatial Kepler, qui a repéré la majeure partie des 3.500 exoplanètes répertoriées depuis les toutes premières découvertes en 1995.
La Nasa attend de TESS qu’il détecte des milliers d’autres exoplanètes, dont peut-être des centaines ayant une taille voisine de la Terre, ou en tout cas pas plus de deux fois celle de notre planète.
De telles planètes passent pour avoir les plus grandes chances de disposer de surfaces telluriques ou d’océans, par opposition avec les géantes gazeuses comme Jupiter ou Neptune.
Il faudra au nouveau téléscope dans les 60 jours pour atteindre son orbite fortement elliptique, qui verra TESS osciller entre la Terre et la Lune.
Kepler est tombé en panne en 2013, après quatre ans d’activité, connaissant alors un dysfonctionnement d’un mécanisme qui lui permettait de pointer dans une direction donnée de la voûte céleste. Et même si les scientifiques ont trouvé moyen de le maintenir en activité, il n’a pratiquement plus de combustible.
“Aussi est-ce le bon moment pour lancer TESS et continuer l’intense activité de recherche de planètes autour d’étoiles autres que notre soleil(...)”, déclarait mercredi à Washington Paul Hertz, directeur des services d’astrophysique à la Nasa, lors d’un point de presse.
TESS, qui a à peu près la taille d’un réfrigérateur, est doté de panneaux solaires et de quatre caméras chargées d’observer 200.000 étoiles relativement proches de nous, et de ce fait parmi les plus brillantes, pour déceler d’éventuelles planètes en orbite autour d’elles. Comme Kepler, TESS aura recours à une méthode de détection appelée photométrie de transit.