"La Résurrection d'Ertugrul", une dramaturgie turque qui méduse des millions d'Arabes
AA
Doha - Le feuilleton "La Résurrection d'Ertugrul" sur l’histoire turque continue d’attirer l’attention du téléspectateur avec la poursuite de la saison 3, suivie par des millions de personnes dans la région arabe, qu’il s’agisse d’une version traduite ou doublée sur les écrans de la télévision ou sur les sites vidéos, entrant ainsi en compétition avec la version turque.
Ce feuilleton a été produit en 2014 et les participants ont suivi régulièrement pendant trois mois des formations intenses d’équitation, de tir à l’arc et d'usage de l’épée, sous la direction d’entraîneurs réputés au Kazakhstan en matière d’équitation et d’arts du combat, d'autant plus que ce feuilleton est excitant et rempli d’actions de nature à retenir l’attention des téléspectateurs.
Ce feuilleton a obtenu le prix du festival turc du Papillon en tant que meilleure réalisation en 2016. Deux entières saisons de ce feuilleton ont été diffusées sur la chaîne turque TRT et la 3éme qui est actuellement diffusée occupe la première place de l'audiovisuel par semaine et par mois.
Un citoyen koweïtien a écrit à Jahra (est de la capitale), sur un énorme panneau une nécrologie sur la mort d’un personnage du feuilleton et dénommé Pamsi, les mots suivants : "les condoléances de la tribu Kaya, paix à l’âme de Pamsi...Ertugrul... et je te jure, Pamsi, que tu es son cher disparu". Cet événement dénote de l’effet de ce feuilleton sur le citoyen et a entraîné plusieurs commentaires sur les réseaux sociaux devenant ainsi l’histoire de Twitter. Cet effet sur le téléspectateur arabe s’est poursuivi et s’est amplifié au point que plusieurs téléspectateurs utilisent des références dans leur vie quotidienne tels que les mots "Karadach" outre le fait que plusieurs jeunes ont mis la photo d’Ertugrul sur leur profil de Facebook.
Tous ces différents commentaires se retrouvent à l’issue des épisodes de ce feuilleton, qu’il s’agisse de l’expression de tristesse à la mort de quelqu'un ou de tragiques situations.
L’accès à la version arabe de ce feuilleton se fait par internet. Un des sites se charge de la traduction et de la publication permettant à Youtube et à d’autres sites de le retransmettre. Anadolu a rencontré la responsable du site Nour TV, le premier à assurer la traduction en arabe à travers internet.
- Un feuilleton attachant
Le Qatari Abdellah Ahmed Hechmi déclare qu’il ne s’attendait nullement à une telle propagation de ce feuilleton qui est devenu le premier feuilleton parmi tous les autres feuilletons turcs à retenir l’attention du public arabe.
Hechmi a raconté son histoire avec ce feuilleton qui l’a émerveillé, et a commencé à le traduire afin de pouvoir suivre toutes ses péripéties. Hechmi ajoute qu’au début de 2015 il cherchait par internet à connaître l’histoire ottomane quand il découvrit par hasard un site évoquant le feuilleton, disponible avec la traduction du nom "La Résurrection d'Ertugrul". Hechmi a suivi seulement neuf épisodes car la traduction a été interrompue. Aussi la curiosité l’a t-elle pris et il a tenu ainsi à achever de le voir en entier. Mais il ne put trouver ni une traduction de la deuxième saison qui a débuté en Turquie ni même celle de la première.
Le Qatari précise qu’à ce moment là (février 2016), il a décidé de prendre en charge lui même ses traductions. Il composa une équipe à cette fin, créa un site dans ce but et arriva à traduire quatre épisodes par semaine. Cette équipe ne ménagea pas ses efforts pour vivre en temps réel avec ce feuilleton. En effet, elle arrive maintenant à traduire chaque épisode trois heures seulement après sa diffusion.
Ahmed Hechmi indique qu’il a visité le lieu de réalisation de ce feuilleton en Turquie et rencontré les acteurs, tout en soulignant qu’un accord de coopération bilatérale avec TRT sera signé prochainement. Il fait valoir que les épisodes de ce feuilleton retiennent l’attention des gens qui les suivent dés qu’ils sont portés sur le site. Cent mille visiteurs du site sont enregistrés à chaque occasion. Il constate que le premier épisode à enregistré 3,5 millions de visiteurs, un chiffre certainement plus important que celui enregistré en Turquie.
Ertugrul- Les dessous d'une attraction irrésistible
Chaque épisode est selon Hechmi vu par plus d’un million de personnes, outre les autres sites qui se relaient dans la transmission et multiplient de ce fait ce nombre. Plusieurs sites spécifiques ont, en effet, commencé à leur tour à traduire ce feuilleton dès qu’ils se sont rendu compte de son importance et de son énorme succès. Au sujet de l’attirance du spectateur arabe par ce feuilleton, Hechmi considère que celui-ci décrit la réalité que nous vivons mais avec l’image qui nous convient le mieux avec son lot d’enthousiasme, d’histoire, d'excitation et d’apprentissage de la politique. Ce feuilleton présente aussi une information ciblée prenant la place de l’information dépassée qui existe dans les autres chaînes arabes. A ce jour et selon Hechmi, le nombre des vues de ce feuilleton traduit a atteint deux cents millions, l’Arabie Saoudite figurant en première place avec 600000 spectateurs, le Koweït 400000 puis l’Égypte, l’Algérie, le Maroc, le Qatar...
Les actions de ce feuilleton se déroulent entre les préfectures d’Alep et Antakiya au début du XIII siècle, au moment des luttes et des guerres entre les empires de la région et correspondant avec l’arrivée des tribus Ogouz (Turcmen). Ce feuilleton évoque le conflit entre Mongols et Romains qui étaient de nature à faire souffrir davantage les musulmans qui se débattaient déjà dans les problèmes dus notamment à la faiblesse du Califat Abbasside. Le monde islamique attendait un dirigeant héroïque : Artrgl est apparu alors pour relever tous les défis.
Ce feuilleton retrace la vie de Ben Souleimane Chah, père d’Ottoman 1er, fondateur de l’empire ottoman qui, dans le cadre d’un périple était à la recherche d’une terre où il pouvait avec sa tribu s’installer tranquillement et ne plus revivre les souffrances d’antan ni les déplacements continus et encore moins la longue période de danger, d’absence de sécurité et de stabilité.
Ce feuilleton a reçu les félicitations du président turc Erdogan. Lors d’une récente émission télévisée, le chef de l’État turc a indiqué que ce feuilleton qui retient l’attention des grands et des petits et qui est même suivi par les membres de sa famille, est une réponse à tous ceux qui doutent de la Turquie et de son peuple.
Ce feuilleton a obtenu le prix du festival turc du Papillon en tant que meilleure réalisation en 2016. Deux entières saisons de ce feuilleton ont été diffusées sur la chaîne turque TRT et la 3éme qui est actuellement diffusée occupe la première place de l'audiovisuel par semaine et par mois.
Un citoyen koweïtien a écrit à Jahra (est de la capitale), sur un énorme panneau une nécrologie sur la mort d’un personnage du feuilleton et dénommé Pamsi, les mots suivants : "les condoléances de la tribu Kaya, paix à l’âme de Pamsi...Ertugrul... et je te jure, Pamsi, que tu es son cher disparu". Cet événement dénote de l’effet de ce feuilleton sur le citoyen et a entraîné plusieurs commentaires sur les réseaux sociaux devenant ainsi l’histoire de Twitter. Cet effet sur le téléspectateur arabe s’est poursuivi et s’est amplifié au point que plusieurs téléspectateurs utilisent des références dans leur vie quotidienne tels que les mots "Karadach" outre le fait que plusieurs jeunes ont mis la photo d’Ertugrul sur leur profil de Facebook.
Tous ces différents commentaires se retrouvent à l’issue des épisodes de ce feuilleton, qu’il s’agisse de l’expression de tristesse à la mort de quelqu'un ou de tragiques situations.
L’accès à la version arabe de ce feuilleton se fait par internet. Un des sites se charge de la traduction et de la publication permettant à Youtube et à d’autres sites de le retransmettre. Anadolu a rencontré la responsable du site Nour TV, le premier à assurer la traduction en arabe à travers internet.
- Un feuilleton attachant
Le Qatari Abdellah Ahmed Hechmi déclare qu’il ne s’attendait nullement à une telle propagation de ce feuilleton qui est devenu le premier feuilleton parmi tous les autres feuilletons turcs à retenir l’attention du public arabe.
Hechmi a raconté son histoire avec ce feuilleton qui l’a émerveillé, et a commencé à le traduire afin de pouvoir suivre toutes ses péripéties. Hechmi ajoute qu’au début de 2015 il cherchait par internet à connaître l’histoire ottomane quand il découvrit par hasard un site évoquant le feuilleton, disponible avec la traduction du nom "La Résurrection d'Ertugrul". Hechmi a suivi seulement neuf épisodes car la traduction a été interrompue. Aussi la curiosité l’a t-elle pris et il a tenu ainsi à achever de le voir en entier. Mais il ne put trouver ni une traduction de la deuxième saison qui a débuté en Turquie ni même celle de la première.
Le Qatari précise qu’à ce moment là (février 2016), il a décidé de prendre en charge lui même ses traductions. Il composa une équipe à cette fin, créa un site dans ce but et arriva à traduire quatre épisodes par semaine. Cette équipe ne ménagea pas ses efforts pour vivre en temps réel avec ce feuilleton. En effet, elle arrive maintenant à traduire chaque épisode trois heures seulement après sa diffusion.
Ahmed Hechmi indique qu’il a visité le lieu de réalisation de ce feuilleton en Turquie et rencontré les acteurs, tout en soulignant qu’un accord de coopération bilatérale avec TRT sera signé prochainement. Il fait valoir que les épisodes de ce feuilleton retiennent l’attention des gens qui les suivent dés qu’ils sont portés sur le site. Cent mille visiteurs du site sont enregistrés à chaque occasion. Il constate que le premier épisode à enregistré 3,5 millions de visiteurs, un chiffre certainement plus important que celui enregistré en Turquie.
Ertugrul- Les dessous d'une attraction irrésistible
Chaque épisode est selon Hechmi vu par plus d’un million de personnes, outre les autres sites qui se relaient dans la transmission et multiplient de ce fait ce nombre. Plusieurs sites spécifiques ont, en effet, commencé à leur tour à traduire ce feuilleton dès qu’ils se sont rendu compte de son importance et de son énorme succès. Au sujet de l’attirance du spectateur arabe par ce feuilleton, Hechmi considère que celui-ci décrit la réalité que nous vivons mais avec l’image qui nous convient le mieux avec son lot d’enthousiasme, d’histoire, d'excitation et d’apprentissage de la politique. Ce feuilleton présente aussi une information ciblée prenant la place de l’information dépassée qui existe dans les autres chaînes arabes. A ce jour et selon Hechmi, le nombre des vues de ce feuilleton traduit a atteint deux cents millions, l’Arabie Saoudite figurant en première place avec 600000 spectateurs, le Koweït 400000 puis l’Égypte, l’Algérie, le Maroc, le Qatar...
Les actions de ce feuilleton se déroulent entre les préfectures d’Alep et Antakiya au début du XIII siècle, au moment des luttes et des guerres entre les empires de la région et correspondant avec l’arrivée des tribus Ogouz (Turcmen). Ce feuilleton évoque le conflit entre Mongols et Romains qui étaient de nature à faire souffrir davantage les musulmans qui se débattaient déjà dans les problèmes dus notamment à la faiblesse du Califat Abbasside. Le monde islamique attendait un dirigeant héroïque : Artrgl est apparu alors pour relever tous les défis.
Ce feuilleton retrace la vie de Ben Souleimane Chah, père d’Ottoman 1er, fondateur de l’empire ottoman qui, dans le cadre d’un périple était à la recherche d’une terre où il pouvait avec sa tribu s’installer tranquillement et ne plus revivre les souffrances d’antan ni les déplacements continus et encore moins la longue période de danger, d’absence de sécurité et de stabilité.
Ce feuilleton a reçu les félicitations du président turc Erdogan. Lors d’une récente émission télévisée, le chef de l’État turc a indiqué que ce feuilleton qui retient l’attention des grands et des petits et qui est même suivi par les membres de sa famille, est une réponse à tous ceux qui doutent de la Turquie et de son peuple.