La consolidation n'est pas forcément la réponse, dit Alcatel
Reuters
La consolidation n'est pas forcément la réponse pour palier les difficultés du secteur des équipements télécoms, a déclaré Adolfo Hernandez, directeur de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique d'Alcatel-Lucent, dans un entretien à Reuters.
Pour répondre à la perte de vitesse du secteur, ainsi qu'aux fortes pressions sur les marges, le dirigeant de la zone EMOA estime que la convergence des réseaux, l'innovation, ainsi que la montée en force des activités de service constituent les éléments clés du redressement des marges pour les acteurs de cette industrie.
Prié de commenter la tendance d'activité globale du marché européen, Adolfo Hernandez a constaté que "nous assistons aujourd'hui à un certain degré d'optimisme, de l'optimisme réaliste" chez les clients.
Il a précisé que "les clients sont sélectifs et investissent moins", même si certains segments continuent de figurer en tête des priorités pour les opérateurs, comme la convergence entre fixe et mobile, ainsi que le passage des réseaux à la norme de transmission IP.
"Il y a également des poches de croissance dans certaines zones géographiques, comme l'Afrique ou le Moyen-Orient", a-t-il également ajouté.
Alcatel-Lucent a indiqué tabler sur une baisse du marché comprise entre 8% et 12% en 2009, tandis que le directeur opérationnel de son concurrent Nokia-Siemens Networks a confirmé lundi à Reuters s'attendre à un recul de 10%.