La danse contemporaine chinoise profite de sa liberté et s'épanouit
AFP/Dominique CHABROL
L'UNESCO lance officiellement mardi la Bibliothèque numérique mondiale (BNM), pour permettre au plus grand nombre d'accéder gratuitement, à l'aide d'internet, aux trésors des grandes bibliothèques internationales et développer le multilinguisme.
L'organisation des Nations unies pour l'Education et la Culture a toujours considéré les bibliothèques comme la continuation de l'école. "L'école prépare les gens à aller à la bibliothèque et, aujourd'hui, les bibliothèques deviennent numériques", résume le Tunisien Abdelaziz Abid, coordonnateur du projet, qui réunit l'UNESCO et 32 institutions partenaires.
Une fois le dispositif activé, il sera possible de consulter sur le site de la BNM -dont l'adresse sera révélée mardi- des documents conservés dans les plus prestigieuses bibliothèques, d'où que l'on se trouve dans le monde. La nouvelle bibliothèque est notamment destinée à fournir du matériel aux élèves et aux éducateurs, mais aussi au grand public.
Le lancement se fera mardi au siège parisien de l'organisation, en présence du directeur général de l'UNESCO, le Japonais Koichiro Matsuura, et de James H. Billington, directeur de la Bibliothèque du Congrès américain, à l'origine du projet.
En 2005, la Bibliothèque du Congrès a en effet proposé la mise en place d'une BNM, pour offrir gratuitement un large éventail de livres, manuscrits, cartes, films, enregistrements..., tirés des bibliothèques nationales.
Avec la BNM, l'UNESCO entend promouvoir les valeurs qu'elle défend, comme la diversité linguistique et la compréhension entre les cultures, mais aussi réduire "la fracture numérique" entre les peuples.
La nouvelle bibliothèque offrira des fonctions de recherche et de navigation en sept langues (anglais, arabe, chinois, espagnol, français, portugais et russe) et proposera des contenus dans de nombreuses autres langues.
Le projet a été développé par une équipe de la Bibliothèque du Congrès, avec une aide technique de la Bibliothèque d'Alexandrie, l'UNESCO mobilisant ses membres pour fournir des contenus tirés de leur patrimoine culturel.
"Tout contenu est fourni à titre non exclusif. Les organisations peuvent proposer les mêmes à d'autres bibliothèques, chacun restant propriétaire de ses contenus et souverain", souligne le coordonnateur de l'UNESCO.
Des bibliothèques nationales et institutions culturelles de pays comme l'Arabie Saoudite, le Brésil, la Chine, l'Egypte, les Etats-Unis, la France, le Japon, le Royaume-Uni ou la Russie comptent parmi les premiers contributeurs.
Mais les initiateurs du projet se sont aussi assurés du partenariat de pays comme le Maroc, l'Ouganda, le Qatar, le Mexique ou la Slovaquie, pour créer un phénomène d'entraînement. "Des pays émergents veulent voir comment ça marche, pour créer par la suite des bibliothèques numériques chez eux", note Abdelaziz Abid, en précisant que l'UNESCO fournira une aide à ses membres qui n'ont pas les moyens techniques ou financiers de numériser des contenus.
Le lancement de la BNM s'accompagnera d'une campagne de mobilisation pour tenter de rassembler une soixantaine de pays partenaires fin 2009.
Parmi les multiples trésors culturels accessibles, on trouvera en ligne des reproductions de la plus vieille écriture chinoise, des calligraphies arabes et persanes, comme d'anciennes photographies d'Amérique latine.
Une fois le dispositif activé, il sera possible de consulter sur le site de la BNM -dont l'adresse sera révélée mardi- des documents conservés dans les plus prestigieuses bibliothèques, d'où que l'on se trouve dans le monde. La nouvelle bibliothèque est notamment destinée à fournir du matériel aux élèves et aux éducateurs, mais aussi au grand public.
Le lancement se fera mardi au siège parisien de l'organisation, en présence du directeur général de l'UNESCO, le Japonais Koichiro Matsuura, et de James H. Billington, directeur de la Bibliothèque du Congrès américain, à l'origine du projet.
En 2005, la Bibliothèque du Congrès a en effet proposé la mise en place d'une BNM, pour offrir gratuitement un large éventail de livres, manuscrits, cartes, films, enregistrements..., tirés des bibliothèques nationales.
Avec la BNM, l'UNESCO entend promouvoir les valeurs qu'elle défend, comme la diversité linguistique et la compréhension entre les cultures, mais aussi réduire "la fracture numérique" entre les peuples.
La nouvelle bibliothèque offrira des fonctions de recherche et de navigation en sept langues (anglais, arabe, chinois, espagnol, français, portugais et russe) et proposera des contenus dans de nombreuses autres langues.
Le projet a été développé par une équipe de la Bibliothèque du Congrès, avec une aide technique de la Bibliothèque d'Alexandrie, l'UNESCO mobilisant ses membres pour fournir des contenus tirés de leur patrimoine culturel.
"Tout contenu est fourni à titre non exclusif. Les organisations peuvent proposer les mêmes à d'autres bibliothèques, chacun restant propriétaire de ses contenus et souverain", souligne le coordonnateur de l'UNESCO.
Des bibliothèques nationales et institutions culturelles de pays comme l'Arabie Saoudite, le Brésil, la Chine, l'Egypte, les Etats-Unis, la France, le Japon, le Royaume-Uni ou la Russie comptent parmi les premiers contributeurs.
Mais les initiateurs du projet se sont aussi assurés du partenariat de pays comme le Maroc, l'Ouganda, le Qatar, le Mexique ou la Slovaquie, pour créer un phénomène d'entraînement. "Des pays émergents veulent voir comment ça marche, pour créer par la suite des bibliothèques numériques chez eux", note Abdelaziz Abid, en précisant que l'UNESCO fournira une aide à ses membres qui n'ont pas les moyens techniques ou financiers de numériser des contenus.
Le lancement de la BNM s'accompagnera d'une campagne de mobilisation pour tenter de rassembler une soixantaine de pays partenaires fin 2009.
Parmi les multiples trésors culturels accessibles, on trouvera en ligne des reproductions de la plus vieille écriture chinoise, des calligraphies arabes et persanes, comme d'anciennes photographies d'Amérique latine.