La production de l'Opep au plus bas depuis 2011 après les attaques en Arabie
Reuters
Londres - La production de pétrole de l’Opep est tombée en septembre à un plus bas de huit ans en raison des attaques contre des sites pétroliers en Arabie saoudite, qui ont accentué le double impact de l’accord sur une réduction coordonnée de l’offre mondiale et des sanctions américaines contre l’Iran et le Venezuela, montre une étude de Reuters.
Les 14 membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont produit au total 28,9 millions de barils par jour (bpj) ce mois-ci, soit 750.000 de moins qu’en août. En excluant les changements dans la composition du cartel depuis cette date, il s’agit du plus faible total mensuel depuis 2011, quand la guerre civil en Libye avait entraîné une chute de la production de ce pays, selon l’étude Reuters.
Le bombardement de deux grandes installations pétrolières saoudiennes le samedi 14 septembre a provisoirement réduit la production du royaume de 5,7 millions de bpj et provoqué une flambée des cours du pétrole de 20% le lundi suivant.
Les cours sont depuis retombés quasiment à leurs niveaux antérieurs à ces attaques avec le redémarrage rapide de la production saoudienne et les inquiétudes liées au ralentissement de la demande.
“A l’évidence, les négociants ne sont pas particulièrement préoccupés par les primes de risque sur le pétrole”, dit Craig Erlam, analyste chez les courtier en ligne OANDA. “L’attention semble à nouveau revenir vers la dynamique de la demande et le risque d’abaissements supplémentaires (des prévisions de demande).”
Sur les 14 membres de l’Opep, 11 sont liés par l’accord conclu avec d’autres producteurs, dont la Russie, sur une baisse coordonnée de l’offre mondiale de pétrole. Globalement, ces 11 membres ont respecté leurs obligations à 218% en septembre, contre 131% en août, montre l’étude de Reuters.
La chute de production la plus importante est à mettre au compte de l’Arabie saoudite, qui a fourni 9,05 millions de bpj, soit 700.000 de moins qu’en août.
Le recul aurait été plus fort encore si la compagnie publique Aramco n’avait pas puisé dans ses réserves pour alimenter le marché. Selon des sources utilisées dans cette étude, la production saoudienne s’est établie ce mois-ci entre 8,5 et 8,6 millions de bpj.
Le bombardement de deux grandes installations pétrolières saoudiennes le samedi 14 septembre a provisoirement réduit la production du royaume de 5,7 millions de bpj et provoqué une flambée des cours du pétrole de 20% le lundi suivant.
Les cours sont depuis retombés quasiment à leurs niveaux antérieurs à ces attaques avec le redémarrage rapide de la production saoudienne et les inquiétudes liées au ralentissement de la demande.
“A l’évidence, les négociants ne sont pas particulièrement préoccupés par les primes de risque sur le pétrole”, dit Craig Erlam, analyste chez les courtier en ligne OANDA. “L’attention semble à nouveau revenir vers la dynamique de la demande et le risque d’abaissements supplémentaires (des prévisions de demande).”
Sur les 14 membres de l’Opep, 11 sont liés par l’accord conclu avec d’autres producteurs, dont la Russie, sur une baisse coordonnée de l’offre mondiale de pétrole. Globalement, ces 11 membres ont respecté leurs obligations à 218% en septembre, contre 131% en août, montre l’étude de Reuters.
La chute de production la plus importante est à mettre au compte de l’Arabie saoudite, qui a fourni 9,05 millions de bpj, soit 700.000 de moins qu’en août.
Le recul aurait été plus fort encore si la compagnie publique Aramco n’avait pas puisé dans ses réserves pour alimenter le marché. Selon des sources utilisées dans cette étude, la production saoudienne s’est établie ce mois-ci entre 8,5 et 8,6 millions de bpj.