La production de l'usine Ford de Blanquefort menacée
Reuters
Paris - L‘usine Ford de Blanquefort (Gironde) n‘accueillera finalement pas la fabrication d‘une nouvelle boîte de transmission, a annoncé mardi le constructeur, tout en assurant de son engagement à chercher une solution pour maintenir l‘emploi.
“Nous avons (...) rencontré aujourd‘hui le comité d’établissement de Ford Aquitaine Industries (FAI) et confirmé qu‘en conclusion de l’étude formelle, il s‘avère que la fabrication de la nouvelle transmission 8 vitesses à FAI n’était pas économiquement viable”, annonce Ford dans un communiqué.
L‘usine de Blanquefort, près de Bordeaux, fabrique essentiellement des boîtes de vitesse, et l‘octroi de nouveaux modèles est critique pour assurer le maintien de l‘activité.
“Les projections actuelles de volume de production sont saines jusqu‘au cours de 2019”, ajoute le groupe.
Au-delà, Ford “promet de rechercher de nouvelles possibilités pour l‘usine” en lien avec les pouvoirs publics, l‘Etat, les collectivités locales et les partenaires sociaux, sans exclure la quête “de tout repreneur potentiel intéressé par le site”.
Face à cette annonce susceptible de menacer l‘avenir des plus de 900 salariés de l‘usine, le ministre de l‘Economie Bruno Le Maire a assuré que l‘Etat s‘engageait à garantir sa pérennité.
Lors d‘une récente rencontre avec le président Europe du groupe Ford, Steven Armstrong, Bruno Le Maire avait demandé à Ford de maintenir une charge de travail suffisante sur le site jusqu’à fin 2019.
Il réitère mardi “à l‘attention des 910 salariés concernés, son plein soutien et son implication totale afin qu‘une solution de long terme soit trouvée” et annonce qu‘il réunira dans les prochains jours au ministère les représentants des salariés du site et les élus concernés.
En 2013, les dirigeants de Ford Europe et les pouvoirs publics avaient signé un accord-cadre d‘une durée de cinq ans apportant 12 millions d‘euros d‘aides au site pour maintenir son niveau d‘effectif.
L‘usine de Blanquefort, près de Bordeaux, fabrique essentiellement des boîtes de vitesse, et l‘octroi de nouveaux modèles est critique pour assurer le maintien de l‘activité.
“Les projections actuelles de volume de production sont saines jusqu‘au cours de 2019”, ajoute le groupe.
Au-delà, Ford “promet de rechercher de nouvelles possibilités pour l‘usine” en lien avec les pouvoirs publics, l‘Etat, les collectivités locales et les partenaires sociaux, sans exclure la quête “de tout repreneur potentiel intéressé par le site”.
Face à cette annonce susceptible de menacer l‘avenir des plus de 900 salariés de l‘usine, le ministre de l‘Economie Bruno Le Maire a assuré que l‘Etat s‘engageait à garantir sa pérennité.
Lors d‘une récente rencontre avec le président Europe du groupe Ford, Steven Armstrong, Bruno Le Maire avait demandé à Ford de maintenir une charge de travail suffisante sur le site jusqu’à fin 2019.
Il réitère mardi “à l‘attention des 910 salariés concernés, son plein soutien et son implication totale afin qu‘une solution de long terme soit trouvée” et annonce qu‘il réunira dans les prochains jours au ministère les représentants des salariés du site et les élus concernés.
En 2013, les dirigeants de Ford Europe et les pouvoirs publics avaient signé un accord-cadre d‘une durée de cinq ans apportant 12 millions d‘euros d‘aides au site pour maintenir son niveau d‘effectif.