Dans un article de son envoyé spécial à Assilah, le journal souligne que l'un des moments forts de l'édition de cette année furent les hommages rendus par les participants au grand poète palestinien Mahmoud Darwiche et au romancier soudanais Taieb Salah, ajoutant que deux parcs de la ville ont été baptisées des noms de ces deux grands noms de la littérature arabe disparus cette année.

La ville d'Assilah s'est métamorphosée pour passer d'une simple petite ville de pêcheurs en un haut lieu de la culture et de la pensée arabes et gagne ainsi le pari des fondateurs de ce moussem culturel, placé sous le signe de la culture pour le développement, commente le journal,

Quiconque visitera la ville d'Assilah se rendra compte, à travers les expositions itinérantes d'arts plastiques organisées dans les ruelles de l'ancienne medina, que le moussem est aussi celui des arts plastiques, un volet dont les initiateurs ne sont autres que les pionniers des plasticiens marocains Mohamed Lamlihi, Farid Belkahia et Mohamed Chebaa.

Des oeuvres de ces grands noms des arts plastiques marocains ornent en effet de nos jours les murs de l'ancienne médina.