Lagarde appelle à la coopération sur les cryptomonnaies
Reuters
Washington - Gouvernements et banquiers centraux doivent collaborer pour élaborer une réglementation sur les cryptomonnaies et éviter qu’elles ne deviennent des instruments de blanchiment et de financement du terrorisme, a dit mardi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI).
Dans un billet publié sur son blog avant une réunion des grands argentiers et des banquiers centraux du G20 la semaine prochaine, Christine Lagarde explique que les technologies qui sous-tendent les cryptomonnaies, comme les chaînes de blocs, représentent des avancées prometteuses qui peuvent favoriser le développement d’activités financières plus inclusives. Des moyens de paiement à bas coûts peuvent renforcer l’autonomie de millions de personnes dans des pays à faibles revenus où les comptes bancaires traditionnels sont peu répandus.
“Avant d’en arriver là, cependant, nous devrions prendre un peu de recul et comprendre les dangers qui vont de pair avec cette promesse”, écrit Christine Lagarde qui ajoute que l’attrait des cryptomonnaies contribue aussi à les rendre potentiellement dangereuses.
“Ces offres numériques sont généralement élaborées de manière décentralisée et sans besoin de recourir à une banque centrale. Cela donne aux transactions sur les crypto-actifs une dimension anonyme, un peu comme dans le cas des transactions en liquide.”
Pour Christine Lagarde, il en résulte qu’ils sont potentiellement“un nouveau moyen majeur de blanchiment et de financement du terrorisme.”
Avant la fermeture en juillet 2017 d’Alphabay, environ un milliards de dollars de transactions en cryptomonnaies finançant des trafics de drogues, d’armes, de produits chimiques toxiques ou d’achats de logiciels de piratage avaient été réalisées sur cette place de marché de l’internet souterrain, a-t-elle rappelé.
Plusieurs initiatives encourageantes ont été prises, comme celles du Conseil de stabilité financière pour étudier les développements dans les“fintech”, ces nouvelles technologies appliquées à la finance, ou celles du Groupe d’action financière (GAFI) pour élaborer des directives afin de lutter contre le blanchiment électronique, a souligné Christine Lagarde.
Le FMI cherche à encourager l’adoption de politiques qui permettent d’assurer la même intégrité financière et la même protection des consommateurs dans le domaine des cryptoactifs que dans celui du secteur financier traditionnel, a dit la directrice générale du FMI.
“Avant d’en arriver là, cependant, nous devrions prendre un peu de recul et comprendre les dangers qui vont de pair avec cette promesse”, écrit Christine Lagarde qui ajoute que l’attrait des cryptomonnaies contribue aussi à les rendre potentiellement dangereuses.
“Ces offres numériques sont généralement élaborées de manière décentralisée et sans besoin de recourir à une banque centrale. Cela donne aux transactions sur les crypto-actifs une dimension anonyme, un peu comme dans le cas des transactions en liquide.”
Pour Christine Lagarde, il en résulte qu’ils sont potentiellement“un nouveau moyen majeur de blanchiment et de financement du terrorisme.”
Avant la fermeture en juillet 2017 d’Alphabay, environ un milliards de dollars de transactions en cryptomonnaies finançant des trafics de drogues, d’armes, de produits chimiques toxiques ou d’achats de logiciels de piratage avaient été réalisées sur cette place de marché de l’internet souterrain, a-t-elle rappelé.
Plusieurs initiatives encourageantes ont été prises, comme celles du Conseil de stabilité financière pour étudier les développements dans les“fintech”, ces nouvelles technologies appliquées à la finance, ou celles du Groupe d’action financière (GAFI) pour élaborer des directives afin de lutter contre le blanchiment électronique, a souligné Christine Lagarde.
Le FMI cherche à encourager l’adoption de politiques qui permettent d’assurer la même intégrité financière et la même protection des consommateurs dans le domaine des cryptoactifs que dans celui du secteur financier traditionnel, a dit la directrice générale du FMI.