Lancement d'un plan renforçant l'action du spatial en Guyane
Reuters
Paris - Les ministres de l‘Enseignement supérieur et des Outre-mer, Frédérique Vidal et Annick Girardin, ont présenté lundi matin un plan visant à renforcer la contribution du secteur spatial au développement de la Guyane française.
Lors d‘une visite mouvementée dans ce département français d‘outre-mer, le chef de l‘Etat, Emmanuel Macron, avait promis fin octobre la mise en oeuvre d‘engagements pris au printemps après un conflit social sans précédent.
La filière spatiale, implantée dans ce département d‘outre-mer autour de la base de lancement de Kourou, contribue déjà à hauteur de 17% au produit intérieur brut du territoire, avec 1.700 emplois directs et plus de 7.000 emplois indirects.
“La filière spatiale reste le premier employeur privé avec 25% des emplois privés, et le premier contributeur à la richesse de la Guyane”, souligne un rapport du gouvernement au Parlement.
Les auteurs de ce document estiment cependant que la filière spatiale peut contribuer davantage au développement de la Guyane qui souffre notamment de fortes inégalités territoriales.
Les deux ministres annoncent dans un communiqué commun que les interventions du Centre national d’études spatiales (CNES) seront “recentrées sur des projets structurants et pérennes” sélectionnés avec les collectivités locales.
Le montant des crédits d‘intervention du CNES sera d‘autre part augmenté de 10 millions d‘euros entre 2018 et 2020 pour être porté à 50 millions à l‘horizon 2020.
“Ces ressources bénéficieront prioritairement aux domaines de l’éducation, de la formation et de l‘enseignement supérieur”, précisent les deux ministères.
Une chaire consacrée au spatial sera ainsi créée au sein de l‘Université de Guyane avec le soutien financier du CNES et d‘Arianespace, pour promouvoir l‘accès des Guyanais aux métiers de l‘espace et aux activités associées.
Le CNES et l‘Etat doivent formaliser dans les prochaines semaines un partenariat pour le développement de la Guyane, dont le contenu sera précisé en concertation avec les élus et les collectivités de ce territoire, précise le rapport.
La filière spatiale, implantée dans ce département d‘outre-mer autour de la base de lancement de Kourou, contribue déjà à hauteur de 17% au produit intérieur brut du territoire, avec 1.700 emplois directs et plus de 7.000 emplois indirects.
“La filière spatiale reste le premier employeur privé avec 25% des emplois privés, et le premier contributeur à la richesse de la Guyane”, souligne un rapport du gouvernement au Parlement.
Les auteurs de ce document estiment cependant que la filière spatiale peut contribuer davantage au développement de la Guyane qui souffre notamment de fortes inégalités territoriales.
Les deux ministres annoncent dans un communiqué commun que les interventions du Centre national d’études spatiales (CNES) seront “recentrées sur des projets structurants et pérennes” sélectionnés avec les collectivités locales.
Le montant des crédits d‘intervention du CNES sera d‘autre part augmenté de 10 millions d‘euros entre 2018 et 2020 pour être porté à 50 millions à l‘horizon 2020.
“Ces ressources bénéficieront prioritairement aux domaines de l’éducation, de la formation et de l‘enseignement supérieur”, précisent les deux ministères.
Une chaire consacrée au spatial sera ainsi créée au sein de l‘Université de Guyane avec le soutien financier du CNES et d‘Arianespace, pour promouvoir l‘accès des Guyanais aux métiers de l‘espace et aux activités associées.
Le CNES et l‘Etat doivent formaliser dans les prochaines semaines un partenariat pour le développement de la Guyane, dont le contenu sera précisé en concertation avec les élus et les collectivités de ce territoire, précise le rapport.