Le CO2 refuse de baisser pour le 9e mois d'affilée
Reuters
Paris - Les émissions moyennes de CO2 des voitures neuves immatriculées en France ont refusé de baisser en juin, pour le neuvième mois d’affilée, sous l’effet conjoint de la disgrâce du diesel, du lent déploiement de l’électrique et de l’engouement pour les SUV, selon des chiffres publiés mardi par le CCFA.
A six mois d’un nouveau tour de vis européen pour le principal gaz à effet de serre, dont les émissions seront plafonnées à 95 grammes en 2020, le marché automobile français neuf ne parvient toujours pas à décoller des 112 grammes au kilomètre, son niveau moyen chaque mois depuis octobre dernier.
Ce surplace s’explique par une contribution moindre du diesel, plus vertueux que l’essence sur le CO2 mais dont le poids dans les immatriculations est retombé à 34% en juin contre 35% en mai et 40% un an plus tôt. S’y ajoutent la faible pénétration de l’hybride (4,96% du marché sur six mois) et de l’électrique (1,8% des immatriculations), faute d’une offre suffisamment large au-delà de Toyota et de Renault-Nissan et le boom des SUV. Ces véhicules plus hauts sur roue et moins aérodynamiques, ont encore gagné un point en juin à 37% des ventes de véhicules particuliers.
Si les berlines restent majoritaires - le trio de tête des meilleures ventes de voitures en France sur six mois est composé de la Renault Clio, de la Peugeot 208 et de la Citroën C3 - les SUV occupent désormais cinq des dix premières places du classement.
Le Comité des constructeurs français d’automobiles a annoncé la veille que les immatriculations de voitures neuves en France étaient reparties à la baisse le mois dernier, reculant de 8,42% en données brutes, soit une baisse de 1,8% sur six mois.
Ce surplace s’explique par une contribution moindre du diesel, plus vertueux que l’essence sur le CO2 mais dont le poids dans les immatriculations est retombé à 34% en juin contre 35% en mai et 40% un an plus tôt. S’y ajoutent la faible pénétration de l’hybride (4,96% du marché sur six mois) et de l’électrique (1,8% des immatriculations), faute d’une offre suffisamment large au-delà de Toyota et de Renault-Nissan et le boom des SUV. Ces véhicules plus hauts sur roue et moins aérodynamiques, ont encore gagné un point en juin à 37% des ventes de véhicules particuliers.
Si les berlines restent majoritaires - le trio de tête des meilleures ventes de voitures en France sur six mois est composé de la Renault Clio, de la Peugeot 208 et de la Citroën C3 - les SUV occupent désormais cinq des dix premières places du classement.
Le Comité des constructeurs français d’automobiles a annoncé la veille que les immatriculations de voitures neuves en France étaient reparties à la baisse le mois dernier, reculant de 8,42% en données brutes, soit une baisse de 1,8% sur six mois.