Le Directeur général tient une réunion d’information sur le suivi et la mise en œuvre du SMSI
unesco.org
Paris - Le 1er septembre 2009, Koïchiro Matsuura, Directeur général de l’UNESCO, a tenu une réunion d’information sur le suivi et la mise en œuvre du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) destinée aux délégations permanentes. C’est la dernière d’une série de réunions organisées pour tenir les Etats membres au courant de l’engagement de l’UNESCO dans le processus du SMSI.
Koïchiro Matsuura
Après avoir remarqué que nous étions pratiquement à mi-chemin de l’échéance fixée pour la réalisation des objectifs indicatifs du Plan d’action de Genève, le Directeur général a rappelé que “depuis le début du processus du SMSI, lorsque les TIC ont été identifiées comme instruments particulièrement efficaces pour favoriser le développement, l’UNESCO a activement préconisé une approche multidimensionnelle centrée sur le développement humain plutôt que sur la technologie en tant que fin en soi.
Cette approche accorde une place centrale à l’être humain dans l’édification de sociétés du savoir inclusives privilégiant le développement, fondées sur les quatre principes fondamentaux que sont la liberté d’expression, l’accès universel à l’information et au savoir, le respect de la diversité culturelle et linguistique et une éducation de qualité pour tous”.
“L’engagement de l’UNESCO et l’adhésion à sa vision des sociétés du savoir ont conduit à désigner l’Organisation comme l’un des coordonnateurs généraux pour la mise en œuvre du Plan d’action du SMSI”, aux côtés de l’UIT et du PNUD, a poursuivi le Directeur général, rappelant que l’Organisation assure également la coordination de la mise en œuvre de six grandes orientations du SMSI dans ses domaines de compétence et qu’elle contribue dans une large mesure à la mise en œuvre du Plan d’action du SMSI avec son programme et son budget ordinaires.
M. Matsuura a souligné l’action de l’UNESCO dans ce contexte, illustrant l’application du concept des sociétés du savoir dans les activités concrètes menées par l’Organisation, comme les centres multimédia communautaires, le programme Mémoire du monde, le Cadre de compétences en TIC pour les enseignants, l’Encyclopédie des systèmes permettant la vie, l’expertise apportée par l’UNESCO pour l’internationalisation des noms de domaines Internet, ou encore les indicateurs du développement des médias dont l’objet est d’élaborer un ensemble de recommandations factuelles pour soutenir le développement de médias libres, indépendants et pluralistes dans chaque pays.
Le Directeur général a également rappelé l’importante contribution du Programme international pour le développement de la communication (PIDC) et du Programme Information pour tous (PIPT) à la mise en œuvre des grandes orientations du SMSI. Matsuura a insisté sur le fait que les objectifs du SMSI, tout comme les autres objectifs de développement fixés par la communauté internationale, ne pouvaient être atteints si l’UNESCO travaille seule. C’est pourquoi l’UNESCO a conclu de nombreux partenariats avec le secteur privé, la société civile et les autres organisations des Nations Unies.
“Réduire la fracture du savoir exige une vision, une volonté politique, des ressources et des capacités institutionnelles et individuelles. Nous allons poursuivre notre engagement envers le Sommet pour maintenir la dynamique entre les parties prenantes, pour nouer de nouveaux partenariats et pour entreprendre de nombreuses activités en lien avec le SMSI.
L’UNESCO va continuer à assurer la coordination de la mise en œuvre du SMSI au niveau régional et national, notamment en se mobilisant pour que les questions liées au SMSI soient intégrées dans les opérations de planification commune des pays de l’ONU. Et nous allons continuer à nous occuper des nouvelles grandes tendances qui se font jour dans l’édification des sociétés du savoir depuis les deux réunions du Sommet à Genève et Tunis”, a conclu le Directeur général.