Le G20 de Londres marquera la fin de l'unilatéralisme américain
AFP
Le sommet du G20 début avril à Londres marquera "la fin d'une époque, celle de l'unilatéralisme" américain, estime jeudi le ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband dans une interview au quotidien italien Il Corriere della Sera.
"Le 2 avril une époque prendra fin, celle de l'unilatéralisme, et nous aurons la grande chance de commencer à réfléchir, à discuter et à faire face aux grandes questions internationales en nous mettant tous sur le même plan", souligne M. Miliband.
"Je suis sûr d'une chose: Obama ne viendra pas à Londres pour imposer les idées et les programmes d'une superpuissance", souligne le chef de la diplomatie britannique.
"Il viendra pour parler, comprendre et se mettre d'accord avec l'Europe et les pays en développement sur les stratégies les plus efficaces pour relancer la demande, (mieux) coordonner les politiques macroéconomiques, faire redémarrer le commerce international, redonner de l'oxygène aux pays pauvres et faire face au problème de l'environnement", affirme-t-il.
"Il est l'heure de (mettre en oeuvre) un multilatéralisme ouvert. Voilà la vraie signification du prochain G20", ajoute-t-il.
Selon M. Miliband la "régulation financière" et la "coordination des politiques économiques" feront l'objet d'un "accord" entre les pays à Londres et constitueront même les "deux piliers" de l'engagement que prendront leurs dirigeants.
Le G20 regroupe les membres du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie et Japon), plus l'Afrique du Sud, l'Arabie saoudite, l'Argentine, l'Australie, le Brésil, la Chine, la Corée du Sud, l'Inde, l'Indonésie, le Mexique, la Russie, la Turquie et l'Union européenne.
"Je suis sûr d'une chose: Obama ne viendra pas à Londres pour imposer les idées et les programmes d'une superpuissance", souligne le chef de la diplomatie britannique.
"Il viendra pour parler, comprendre et se mettre d'accord avec l'Europe et les pays en développement sur les stratégies les plus efficaces pour relancer la demande, (mieux) coordonner les politiques macroéconomiques, faire redémarrer le commerce international, redonner de l'oxygène aux pays pauvres et faire face au problème de l'environnement", affirme-t-il.
"Il est l'heure de (mettre en oeuvre) un multilatéralisme ouvert. Voilà la vraie signification du prochain G20", ajoute-t-il.
Selon M. Miliband la "régulation financière" et la "coordination des politiques économiques" feront l'objet d'un "accord" entre les pays à Londres et constitueront même les "deux piliers" de l'engagement que prendront leurs dirigeants.
Le G20 regroupe les membres du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie et Japon), plus l'Afrique du Sud, l'Arabie saoudite, l'Argentine, l'Australie, le Brésil, la Chine, la Corée du Sud, l'Inde, l'Indonésie, le Mexique, la Russie, la Turquie et l'Union européenne.