Le G20 renonce à mentionner les risques du protectionnisme
Reuters - Leika Kihara
Osaka - Les dirigeants des Etats membres du G20 ont à nouveau appelé samedi à la défense d’un environnement commercial libre et équitable, sans pour autant condamner le protectionnisme au terme d’un sommet où Donald Trump a tenté d’occuper tout l’espace et où Chinois et Américains ont convenu de reprendre leurs négociations.
Le communiqué final, après deux jours de discussions à Osaka que certains membres ont qualifiées de difficiles, note une faiblesse de la croissance mondiale et souligne les risques d’orientation à la baisse dans un contexte de tensions commerciales et géopolitiques croissantes.
“Nous nous efforçons de mettre en oeuvre un environnement commercial et d’investissement libre, équitable, non-discriminatoire, transparent, prévisible et stable et de maintenir les marchés ouverts”, affirment les dirigeants.
Il s’agit du deuxième sommet consécutif du G20, après celui de Buenos Aires l’an passé, qui renonce à mentionner, à la demande des Etats-Unis, les risques induits par le protectionnisme.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a tenté de faire bonne figure, rappelant que le groupe des Vingt avaient beaucoup d’intérêts en commun, à commencer par la conviction partagée de demeurer des facteurs déterminants de la croissance mondiale.
“Le G20 s’est accordé sur les principes fondamentaux d’un soutien au système du libre échange”, a dit le chef du gouvernement japonais.
“Il n’y a pas eu d’avancées spectaculaires mais tous les participants ont confirmé leur aspiration à travailler ensemble pour améliorer le système commercial mondial, y compris leur aspiration à réformer l’OMC”, a dit Vladimir Poutine.
“Le fait que tous aient confirmé la nécessité de ce processus et le fait d’être prêt à travailler à ce processus est déjà positif”, a-t-il ajouté.
“PÉRIODE DIFFICILE”
Ce sommet a démarré dans un contexte de grande tension entre les Etats-Unis et la Chine qui se livrent depuis des mois à un bras de fer commercial responsable d’instabilité sur les marchés.
Au terme d’une rencontre de 80 minutes entre Donald Trump et Xi Jinping, les Etats-Unis et la Chine ont convenu de reprendre leurs négociations commerciales qui sont dans l’impasse depuis le mois de mai.
L’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Uruguay, Argentine et Paraguay) ont conclu un traité de libre échange qui inquiète les agriculteurs français.
Le président français Emmanuel Macron a promis “transparence” et “vigilance” sur cet accord.
“Cet accord soutient nos valeurs et un système multilatéral et régulé”, a estimé Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, faisant une référence implicite à l’aversion de Donald Trump pour le multilatéralisme.
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde a rappelé que l’économie mondiale connaissait une “période difficile” en raison des conflits commerciaux et a appelé les Vingt à réduire les droits de douane et autres obstacles commerciaux.
“Si la reprise des discussions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine est la bienvenue, les taxes déjà en vigueur entravent l’économie mondiale et ces contentieux font peser une grande incertitude sur l’avenir”, a-t-elle dit.
“Nous nous efforçons de mettre en oeuvre un environnement commercial et d’investissement libre, équitable, non-discriminatoire, transparent, prévisible et stable et de maintenir les marchés ouverts”, affirment les dirigeants.
Il s’agit du deuxième sommet consécutif du G20, après celui de Buenos Aires l’an passé, qui renonce à mentionner, à la demande des Etats-Unis, les risques induits par le protectionnisme.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a tenté de faire bonne figure, rappelant que le groupe des Vingt avaient beaucoup d’intérêts en commun, à commencer par la conviction partagée de demeurer des facteurs déterminants de la croissance mondiale.
“Le G20 s’est accordé sur les principes fondamentaux d’un soutien au système du libre échange”, a dit le chef du gouvernement japonais.
“Il n’y a pas eu d’avancées spectaculaires mais tous les participants ont confirmé leur aspiration à travailler ensemble pour améliorer le système commercial mondial, y compris leur aspiration à réformer l’OMC”, a dit Vladimir Poutine.
“Le fait que tous aient confirmé la nécessité de ce processus et le fait d’être prêt à travailler à ce processus est déjà positif”, a-t-il ajouté.
“PÉRIODE DIFFICILE”
Ce sommet a démarré dans un contexte de grande tension entre les Etats-Unis et la Chine qui se livrent depuis des mois à un bras de fer commercial responsable d’instabilité sur les marchés.
Au terme d’une rencontre de 80 minutes entre Donald Trump et Xi Jinping, les Etats-Unis et la Chine ont convenu de reprendre leurs négociations commerciales qui sont dans l’impasse depuis le mois de mai.
L’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Uruguay, Argentine et Paraguay) ont conclu un traité de libre échange qui inquiète les agriculteurs français.
Le président français Emmanuel Macron a promis “transparence” et “vigilance” sur cet accord.
“Cet accord soutient nos valeurs et un système multilatéral et régulé”, a estimé Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, faisant une référence implicite à l’aversion de Donald Trump pour le multilatéralisme.
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde a rappelé que l’économie mondiale connaissait une “période difficile” en raison des conflits commerciaux et a appelé les Vingt à réduire les droits de douane et autres obstacles commerciaux.
“Si la reprise des discussions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine est la bienvenue, les taxes déjà en vigueur entravent l’économie mondiale et ces contentieux font peser une grande incertitude sur l’avenir”, a-t-elle dit.