Le Pentagone envisage un éventuel retrait des troupes américaines d'Afrique de l'Ouest
MAP
Washington - Le Pentagone envisage de réduire considérablement, voire de retirer les troupes américaines déployées en Afrique de l'Ouest dans le cadre de la lutte contre les groupes terroristes, croit savoir mardi le New York Times.
Citant des responsables au courant des délibérations, le journal rapporte que le secrétaire à la défense, Mark Esper évalue des propositions d'une réduction majeure - voire d'un retrait total - des forces américaines d'Afrique de l'Ouest comme première phase d'une réévaluation des déploiements mondiaux qui pourrait réorganiser des milliers de soldats dans le monde.
Le quotidien indique que les discussions sur un retrait à grande échelle de l'Afrique de l'Ouest comprennent l'abandon d'une base de drones de 110 millions de dollars récemment construite au Niger et la fin de l'aide aux forces françaises combattant des militants au Mali, au Niger et au Burkina Faso.
Les délibérations visant à réduire les missions engagées après les attentats du 11 septembre 2001 pour lutter contre des groupes terroristes, découlent d'un effort visant à recentrer les priorités du Pentagone sur la confrontation des grandes puissances comme la Russie et la Chine, explique le journal.
Avec une décision initiale sur l'Afrique prévue en janvier, ces plans risquent d'attirer les critiques des législateurs, des alliés et des responsables militaires, et pourraient éventuellement affecter la plupart des missions mondiales d'une manière ou d'une autre, relève le Times.
Environ 200.000 soldats américains sont actuellement stationnés à l'étranger, dont entre 6.000 et 7.000 en Afrique, au même niveau que lors de la prise de fonction par le président Trump qui a promis de mettre fin aux "guerres sans fin" menées par son pays, selon la même source.
Le quotidien indique que les discussions sur un retrait à grande échelle de l'Afrique de l'Ouest comprennent l'abandon d'une base de drones de 110 millions de dollars récemment construite au Niger et la fin de l'aide aux forces françaises combattant des militants au Mali, au Niger et au Burkina Faso.
Les délibérations visant à réduire les missions engagées après les attentats du 11 septembre 2001 pour lutter contre des groupes terroristes, découlent d'un effort visant à recentrer les priorités du Pentagone sur la confrontation des grandes puissances comme la Russie et la Chine, explique le journal.
Avec une décision initiale sur l'Afrique prévue en janvier, ces plans risquent d'attirer les critiques des législateurs, des alliés et des responsables militaires, et pourraient éventuellement affecter la plupart des missions mondiales d'une manière ou d'une autre, relève le Times.
Environ 200.000 soldats américains sont actuellement stationnés à l'étranger, dont entre 6.000 et 7.000 en Afrique, au même niveau que lors de la prise de fonction par le président Trump qui a promis de mettre fin aux "guerres sans fin" menées par son pays, selon la même source.