Le concept de l’économie bleue au centre d’une conférence à Marrakech
MAP
Marrakech,12/10/2018 (MAP), L’économie bleue, un nouveau paradigme tirant son modèle des écosystèmes de la nature a été, jeudi soir, au centre d’une conférence à Marrakech.
Animée par Gunter Pauli, entrepreneur belge et fondateur de l’Institut Zeri (Zero Emissions Research Initiatives), cette conférence a été organisée dans le cadre de la 5ème édition du cycle de conférences "Les Tribunes de Marrakech" de l’Université Cadi Ayyad (UCA), qui se veut une occasion de rencontres passionnantes, de débats très enrichissants, éveillent l’intérêt d’un public enthousiaste et interpellé par la complexité et la diversité du monde actuel.
Dans son exposé, M. Gunter Pauli a indiqué que l’économie bleue est un concept économique pragmatique basé sur les sciences qui permet de répondre aux besoins de tout le monde avec tout ce qui est localement disponible, appelant à avancer "beaucoup plus vite" avec tout ce qui est disponible dans la nature et créer des valeurs ajoutées.
Dans ce cadre, il a fait savoir que l’économie bleue constitue un modèle qui suit la sagesse des écosystèmes, ajoutant que ces écosystèmes fournissent énergie et aliments, recyclent les déchets, répondent aux besoins de tous et se régénèrent sans cesse puisque la nature excelle en termes de créativité, d’adaptabilité et d’abondance.
Il a, à ce titre, relevé que l’économie bleue se veut une économie non polluante, créatrice d’emplois, de cohésion sociale et même de valeur, jugeant nécessaire de "s’inspirer dans les écosystèmes comment fonctionne la nature pour, enfin, arriver à une société sans chômage et sans déchets".
Le professeur belge qui n’a pas manqué de présenter des idées concrètes, des projets réalisés et des initiatives, a mis en avant quelques exemples d’économie bleue, notamment la production du papier avec de la poussière de pierre sans recours à l’eau et aux arbres, la création de nouvelles techniques de la pêche et la collecte du marc de café pour la production des champignons, appelant à partager ces nouvelles idées avec les jeunes et les étudiants qui, selon lui, doivent rêver, persévérer et transformer le monde.
Selon M. Pauli, l’enjeu du futur "est la capacité de développer des produits qui répondent aux besoins du marché en termes de nutriments, de santé et de nourriture et qui présentent aux agriculteurs un prix juste afin que la communauté puisse non seulement survivre mais également se développer".
A travers l’organisation d’une série de conférences d’envergure internationale accueillant d’éminentes personnalités du monde politique, scientifique et culturel de tous les horizons, l’Université Cadi Ayyad ambitionne de contribuer à la notoriété intellectuelle et culturelle de la ville de Marrakech, s’inscrivant, ainsi, dans le cadre de sa mission d’université socialement responsable.
Titulaire d’un doctorat en gestion et développement économique de l’université de Pécs, Hongrie, Gunter Pauli est l’auteur de 50 livres sur l’environnement et l’écologie industrielle, notamment "Up cycling (1999)", "L’économie bleue: rapport au club de Rome (2009)" et "The Blue Economy 3.0 (2017)".
Il a également publié plus de 200 articles pour les médias populaires et des revues universitaires.
Animée par Gunter Pauli, entrepreneur belge et fondateur de l’Institut Zeri (Zero Emissions Research Initiatives), cette conférence a été organisée dans le cadre de la 5ème édition du cycle de conférences "Les Tribunes de Marrakech" de l’Université Cadi Ayyad (UCA), qui se veut une occasion de rencontres passionnantes, de débats très enrichissants, éveillent l’intérêt d’un public enthousiaste et interpellé par la complexité et la diversité du monde actuel.
Dans son exposé, M. Gunter Pauli a indiqué que l’économie bleue est un concept économique pragmatique basé sur les sciences qui permet de répondre aux besoins de tout le monde avec tout ce qui est localement disponible, appelant à avancer "beaucoup plus vite" avec tout ce qui est disponible dans la nature et créer des valeurs ajoutées.
Dans ce cadre, il a fait savoir que l’économie bleue constitue un modèle qui suit la sagesse des écosystèmes, ajoutant que ces écosystèmes fournissent énergie et aliments, recyclent les déchets, répondent aux besoins de tous et se régénèrent sans cesse puisque la nature excelle en termes de créativité, d’adaptabilité et d’abondance.
Il a, à ce titre, relevé que l’économie bleue se veut une économie non polluante, créatrice d’emplois, de cohésion sociale et même de valeur, jugeant nécessaire de "s’inspirer dans les écosystèmes comment fonctionne la nature pour, enfin, arriver à une société sans chômage et sans déchets".
Le professeur belge qui n’a pas manqué de présenter des idées concrètes, des projets réalisés et des initiatives, a mis en avant quelques exemples d’économie bleue, notamment la production du papier avec de la poussière de pierre sans recours à l’eau et aux arbres, la création de nouvelles techniques de la pêche et la collecte du marc de café pour la production des champignons, appelant à partager ces nouvelles idées avec les jeunes et les étudiants qui, selon lui, doivent rêver, persévérer et transformer le monde.
Selon M. Pauli, l’enjeu du futur "est la capacité de développer des produits qui répondent aux besoins du marché en termes de nutriments, de santé et de nourriture et qui présentent aux agriculteurs un prix juste afin que la communauté puisse non seulement survivre mais également se développer".
A travers l’organisation d’une série de conférences d’envergure internationale accueillant d’éminentes personnalités du monde politique, scientifique et culturel de tous les horizons, l’Université Cadi Ayyad ambitionne de contribuer à la notoriété intellectuelle et culturelle de la ville de Marrakech, s’inscrivant, ainsi, dans le cadre de sa mission d’université socialement responsable.
Titulaire d’un doctorat en gestion et développement économique de l’université de Pécs, Hongrie, Gunter Pauli est l’auteur de 50 livres sur l’environnement et l’écologie industrielle, notamment "Up cycling (1999)", "L’économie bleue: rapport au club de Rome (2009)" et "The Blue Economy 3.0 (2017)".
Il a également publié plus de 200 articles pour les médias populaires et des revues universitaires.