Le «de» après «prévoir»
paul roux
«Pourriez-vous m’en dire plus, demande François, sur l’abandon quasi systématique de la préposition “de” devant le verbe prévoir suivi d’un l’infinitif au Québec. Exemple : “Dans le cadre des élections générales, le Directeur général des élections prévoit tenir des séances de formation.” J’ai appris à écrire : “le Directeur général des élections prévoit DE tenir…”»
• Elle prévoit finir son texte tard ce soir.
La construction avec la préposition de est en effet considérée comme vieillie.
• «Ce que vous prévoyez de perdre.» (Mme de Sévigné, 1687)
Cela dit, Hanse ne condamne pas cette tournure.
Profitons de l’occasion pour souligner que les locutions prévoir d’avance et prévoir à avance sont pléonastiques.