Le film francophone fait son festival à Angoulême
AFP
Angoulême - Sous-titres et doublages des voix ne sont ici pas nécessaires: Angoulême accueille pendant cinq jours, de mercredi à dimanche, la 2e édition du Festival du film francophone, avec dix films en compétition représentant l'Europe, l'Afrique et le Québec.
Les organisateurs ont décidé cette année de conserver le même équilibre entre films et comédiens grand public ("Victor", avec Pierre Richard, "Welcome" de Philippe Lioret avec Vincent Lindon ou "Rose et noir" de Gérard Jugnot) et une compétition internationale résolument ouverte à tous les cinémas francophones réunissant des films inédits sur les écrans français.
Des long-métrages français, belges, québécois, sénégalais ou luxembourgeois concourent cette année pour tenter de succéder au palmarès à Mascarades, de l'Algérien Lyes Salem, sacré en 2008.
Sont notamment en lice les films français "Rien de personnel", de Mathias Gokalp, avec Jean-Pierre Darroussin (sortie sur les écrans le 16 septembre) et "L'homme de chevet", d'Alain Monne, avec Sophie Marceau et Christophe Lambert (le 18 novembre).
L'acteur suisse Jean-Philippe Ecoffey, l'actrice belge Déborah François et le chanteur québécois Robert Charlebois sont quelques-uns des membres d'un jury présidé par l'actrice Sandrine Bonnaire.
Le festival, soucieux de "donner un coup de projecteur à des réalisateurs de notre époque", selon l'un de ses responsables, Patrick Mardikian, va par ailleurs rendre hommage au travail de François Dupeyron avec la projection de cinq de ses films, dont le dernier, "Aide-toi le ciel t'aidera", en plein air.
Toujours hors compétition, d'autres long-métrages attendus à la rentrée sur les écrans seront également projetés en avant-première, comme "Mademoiselle Chambon", de Stéphane Brizé, avec Vincent Lindon et Sandrine Kiberlain, projeté en ouverture (sortie le 14 octobre), "L'armée du crime", de Robert Guédiguian avec Simon Abkarian et Virginie Ledoyen (sortie le 16 septembre) ou encore "L'affaire Farewell", de Christian Carion, avec Emir Kusturica et Guillaume Canet (sortie le 23 septembre), projeté en clôture dimanche.
Plus de 40 films et 70 projections sont au menu de ce rendez-vous charentais qui devrait donner la tendance de la rentrée cinématographique francophone.