Le gouvernement lancera à l'automne les enchères 5G
Reuters
Paris - Le gouvernement lancera à partir de l’automne les enchères pour les fréquences 5G en France en vue d’un déploiement début 2020, a annoncé Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat chargée des télécoms, dans une interview publiée jeudi par Le Figaro.
“Le gouvernement fixera le cadre politique au printemps. L’Arcep établira ensuite un cahier des charges, qui sera homologué à l’automne. Les enchères seront alors lancées pour des attributions dès le début de 2020”, a-t-elle déclaré.
Elle ajoute que le rythme de déploiement peut être rapide sur certains usages en s’appuyant sur des antennes déjà installées et prêtes pour la téléphone mobile de nouvelle génération, que les discussions entre les opérateurs, les industriels et l’Etat sont en cours, tout comme les analyses économiques sur la question du prix de réserve.
Interrogée sur l’impact sur le rythme du déploiement de la 5G de l’amendement à la loi Pacte imposant une autorisation avant la mise sur le marché des nouveaux équipements de réseau, Agnès Pannier-Runacher a répondu que la législation devait évoluer avec le nouveau standard.
“La 5G, qui est une technologie critique, va changer la structure de ces réseaux. Nous devons nous doter d’une législation adaptée à l’évolution technologique et des usages, dans le souci de garantir la souveraineté et la sécurité nationales”, a-t-elle dit.
Elle a ajouté que l’amendement ne visait pas en particulier l’équipementier chinois Huawei Technologies, actuellement au centre d’accusations d’espionnage. “Il n’y a aucune arrière-pensée de ce type. Il faut à la fois comprendre la nécessaire vigilance face à des équipements critiques et reconnaître la qualité des équipements de Huawei”, a déclaré la secrétaire d’Etat.
Elle ajoute que le rythme de déploiement peut être rapide sur certains usages en s’appuyant sur des antennes déjà installées et prêtes pour la téléphone mobile de nouvelle génération, que les discussions entre les opérateurs, les industriels et l’Etat sont en cours, tout comme les analyses économiques sur la question du prix de réserve.
Interrogée sur l’impact sur le rythme du déploiement de la 5G de l’amendement à la loi Pacte imposant une autorisation avant la mise sur le marché des nouveaux équipements de réseau, Agnès Pannier-Runacher a répondu que la législation devait évoluer avec le nouveau standard.
“La 5G, qui est une technologie critique, va changer la structure de ces réseaux. Nous devons nous doter d’une législation adaptée à l’évolution technologique et des usages, dans le souci de garantir la souveraineté et la sécurité nationales”, a-t-elle dit.
Elle a ajouté que l’amendement ne visait pas en particulier l’équipementier chinois Huawei Technologies, actuellement au centre d’accusations d’espionnage. “Il n’y a aucune arrière-pensée de ce type. Il faut à la fois comprendre la nécessaire vigilance face à des équipements critiques et reconnaître la qualité des équipements de Huawei”, a déclaré la secrétaire d’Etat.