Le nombre de cas de choléra au Yémen a atteint la barre des 500.000 et près de 2.000 personnes en sont mortes, s'est alarmée lundi l'Organisation mondiale de la santé
Xinhua
Si la propagation du choléra a considérablement ralenti dans certaines régions, cette infection intestinale se répand encore rapidement dans celles récemment touchées, infectant environ 5.000 personnes par jour, a indiqué l'OMS dans un communiqué.
L'organisation onusienne attribue sa propagation au Yémen à la fermeture d'établissements de santé, à la détérioration des conditions d'hygiène et à la perturbation de l'approvisionnement en eau à travers le pays.
"Le personnel de santé du Yémen travaille dans des conditions impossibles. Des milliers de personnes sont malades, mais il n'y a pas assez d'hôpitaux, pas assez de médicaments, pas assez d'eau propre", a déploré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, dans le communiqué de presse.
Par manque de fonds, quelque 30.000 médecins et infirmières au Yémen n'ont pas été rémunérés depuis près d'un an. "Il faut payer leur salaire pour qu'ils puissent continuer à sauver des vies", a exhorté M. Tedros.
Le patron de l'OMS a appelé les autorités yéménites et la communauté internationale à s'efforcer de trouver une solution politique au conflit dans ce pays. Les populations au Yémen, qui ont tant souffert, "ont besoin de la paix pour reconstruire leur pays et leur vie", a ajouté le Dr Tedros.
L'organisation onusienne attribue sa propagation au Yémen à la fermeture d'établissements de santé, à la détérioration des conditions d'hygiène et à la perturbation de l'approvisionnement en eau à travers le pays.
"Le personnel de santé du Yémen travaille dans des conditions impossibles. Des milliers de personnes sont malades, mais il n'y a pas assez d'hôpitaux, pas assez de médicaments, pas assez d'eau propre", a déploré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, dans le communiqué de presse.
Par manque de fonds, quelque 30.000 médecins et infirmières au Yémen n'ont pas été rémunérés depuis près d'un an. "Il faut payer leur salaire pour qu'ils puissent continuer à sauver des vies", a exhorté M. Tedros.
Le patron de l'OMS a appelé les autorités yéménites et la communauté internationale à s'efforcer de trouver une solution politique au conflit dans ce pays. Les populations au Yémen, qui ont tant souffert, "ont besoin de la paix pour reconstruire leur pays et leur vie", a ajouté le Dr Tedros.