Le président gabonais Ali Bongo sort de l'hôpital, poursuit sa convalescence à Rabat

AFP

 Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a quitté l'hôpital militaire de Rabat où il était arrivé fin novembre et poursuit sa convalescence dans une résidence privée de la capitale marocaine, a-t-on appris mercredi dans l'entourage présidentiel.

Son départ a été décidé "après autorisation de l'équipe médicale", selon la même source.

Le chef de l'Etat gabonais avait reçu lundi la visite du roi du Maroc, Mohammed VI, son ami depuis l'enfance, et des images de cette rencontre avaient été diffusées.

Son état de santé suscitant d'innombrables rumeurs, ces premières images depuis ses problèmes de santé ont été très partagées sur les réseaux sociaux de la communauté gabonaise, avec parfois des doutes sur leur authenticité.

Mardi soir, les chaînes publiques gabonaises ont diffusé une autre vidéo montrant le chef de l'Etat avec son Premier ministre, le vice-président et la présidente de la Cour constitutionnelle.

Il "se porte plutôt bien, le processus de sa rééducation évolue très rapidement et positivement", a indiqué après cette visite le chef du gouvernement, Emmanuel Issoze Ngondet qui n'a pas précisé quand le chef de l'Etat rentrerait à Libreville.

Ali Bongo Ondimba était arrivé le 29 novembre à Rabat pour y poursuivre convalescence et rééducation en milieu hospitalier, après plus d'un mois dans un hôpital de Ryad pour une maladie qui reste officiellement inconnue.

La communication officielle sur sa santé est restée pour le moins parcimonieuse à Libreville, avec seulement deux interventions du porte-parole de la présidence, Ike Ngouoni, en plus d'un mois.

La première, le 28 octobre, pour annoncer son hospitalisation quatre jours auparavant en Arabie saoudite, à la suite d'un "malaise" provoqué par "une fatigue sévère", due à une "très forte activité" récente.

La seconde, le 11 novembre, pour préciser qu'il était "dans une phase de recouvrement de la plénitude de ses facultés physiques", après "un saignement justifiant une prise en charge médico-chirurgicale en secteur hautement spécialisé". Une manière implicite de dire que son état était sérieux.

Mais à aucun moment la présidence n'a révélé de quel mal souffrait le chef de l'Etat. Seules des sources non officielles ont évoqué un accident vasculaire cérébral (AVC).


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