Le prix Louis Delluc décerné mercredi à "Une vie" de Stéphane Brizé
AFP
Le prix Louis Delluc a été décerné mercredi à "Une vie", délicate adaptation de la nouvelle de Maupassant par Stéphane Brizé, a annoncé le jury.
Le prix, surnommé le "Goncourt du cinéma", récompense un film porté par la grâce de la comédienne Judith Chemla, mais qui ne figurait pas dans sa sélection.
Après "La loi du marché", film social cinglant sur la brutalité du monde du travail, Stéphane Brizé signe un film à la facture classique, qui restitue la Normandie boueuse de Maupassant et la brutalité d'un destin féminin au 19e siècle.
Jeanne, magnifiquement incarnée par la comédienne Judith Chemla, sort tout juste du pensionnat lorsqu'elle tombe amoureuse de Julien (Swann Arlaud), un jeune vicomte local.
Jeanne ira de déconvenue en trahisons dans ce mariage avec un être brutal, à mille lieues de ses rêves de jeune fille.
Le prix Louis Delluc du premier film a été décerné à "Gorge coeur ventre", une fiction de Maud Alpi qui met en scène un jeune homme en marge de la société, ayant pour seul compagnon un chien, qui travaille dans un abattoir.
Le film tourné dans un véritable abattoir s'éloigne toutefois du documentaire par son parti pris esthétique et des scènes nocturnes imprégnées de fantasmagorie.
En 2015, le prix Louis Delluc avait récompensé "Fatima" de Philippe Faucon.
Après "La loi du marché", film social cinglant sur la brutalité du monde du travail, Stéphane Brizé signe un film à la facture classique, qui restitue la Normandie boueuse de Maupassant et la brutalité d'un destin féminin au 19e siècle.
Jeanne, magnifiquement incarnée par la comédienne Judith Chemla, sort tout juste du pensionnat lorsqu'elle tombe amoureuse de Julien (Swann Arlaud), un jeune vicomte local.
Jeanne ira de déconvenue en trahisons dans ce mariage avec un être brutal, à mille lieues de ses rêves de jeune fille.
Le prix Louis Delluc du premier film a été décerné à "Gorge coeur ventre", une fiction de Maud Alpi qui met en scène un jeune homme en marge de la société, ayant pour seul compagnon un chien, qui travaille dans un abattoir.
Le film tourné dans un véritable abattoir s'éloigne toutefois du documentaire par son parti pris esthétique et des scènes nocturnes imprégnées de fantasmagorie.
En 2015, le prix Louis Delluc avait récompensé "Fatima" de Philippe Faucon.