Le projet Loon d'accès internet par des ballons flottants
Reuters
SAN FRANCISCO - Alphabet, via Google et ses autres filiales, a énormément investi au cours des dix dernières années, pour rendre accessible l’accès internet en haut débit à des milliards d’internautes supplémentaires.
Le groupe américain étudie et teste des dirigeables, des satellites, des drones et des lasers pour remplacer les tours de transmission et autres câbles en fibre, dont le déploiement est onéreux.
Il n’est pas le seul et d’autres entreprises se sont lancées à l’assaut de ces technologies. Mais selon Alphabet, les ballons constituent pour le moment la technologie la plus viable sur le plan commercial pour un tel projet.
Voici les caractéristiques du projet Loon et de la société.
CRÉATION
La start-up a été incubée dans le laboratoire de recherche de Google en 2011, avant d’être scindée du groupe et de devenir une filiale d’Alphabet en juillet 2018.
SIÈGE
Loon est située à Mountain View, en Californie, où elle gère un centre d’opérations aériennes 24h/24.
LES ÉLÉMENTS DU BALLON
Le ballon est fabriqué à partir d’un plastique fin et rempli d’hélium. Il pèse environ 75 kilos, pompe à air comprise, et transporte environ 75 kilos de matériels dont des panneaux solaires et des antennes. Un ballon fait à peu près la surface d’un terrain de tennis lorsqu’il est complètement pressurisé dans la stratosphère à 60.000 pieds.
DÉCOLLAGE
Les ballons décollent des rampes de lancement spéciales dans le Nevada et à Porto Rico. Ils naviguent et changent d’altitude grâce à des algorithmes ou via une télécommande.
ATTERRISSAGE
Les ballons descendent en parachute à environ 20 km/heure, soit environ la vitesse d’un parachutiste.
RÈGLES
Loon assure la coordination avec les responsables du contrôle du trafic aérien dans tous les pays où il opère. Des transpondeurs embarqués permettent de localiser chaque ballon.
LA TECHNOLOGIE
Le réseau de ballons est connecté à une station sur sol ou par satellite. Chaque ballon assure une couverture d’environ 3.200 kilomètres carrés, mais le signal internet peut être relayé entre chacun d’entre eux, augmentant ainsi la portée sans nécessiter d’équipement supplémentaire au sol.
ATOUTS
Les ballons peuvent être positionnés à n’importe quel endroit de la Terre en quelques semaines, voire moins. Un ballon peut être ajouté ou retiré selon les besoins. Le ballon peut aussi être recyclé pour d’autres usages.
OBSTACLES
La durée de vie d’un ballon n’est que d’environ cinq mois, car son enveloppe plastique se dégrade. Le vent est nécessaire pour naviguer et le soleil pour alimenter ses équipements de réseau. La présence dans le ciel de ces ballons suscite des inquiétudes en matière de sécurité chez certaines autorités de l’aviation.
LES CLIENTS
Telefonica a eu recours à des ballons Loon pour suppléer ses tours de transmission endommagées par des catastrophes naturelles en 2017 et 2019. Loon s’est associé à AT&T et T-Mobile US pour assurer une couverture à Porto Rico après l’ouragan de 2017. Loon devrait démarrer des tests avec Telkom Kenya dans les prochains mois.
Il n’est pas le seul et d’autres entreprises se sont lancées à l’assaut de ces technologies. Mais selon Alphabet, les ballons constituent pour le moment la technologie la plus viable sur le plan commercial pour un tel projet.
Voici les caractéristiques du projet Loon et de la société.
CRÉATION
La start-up a été incubée dans le laboratoire de recherche de Google en 2011, avant d’être scindée du groupe et de devenir une filiale d’Alphabet en juillet 2018.
SIÈGE
Loon est située à Mountain View, en Californie, où elle gère un centre d’opérations aériennes 24h/24.
LES ÉLÉMENTS DU BALLON
Le ballon est fabriqué à partir d’un plastique fin et rempli d’hélium. Il pèse environ 75 kilos, pompe à air comprise, et transporte environ 75 kilos de matériels dont des panneaux solaires et des antennes. Un ballon fait à peu près la surface d’un terrain de tennis lorsqu’il est complètement pressurisé dans la stratosphère à 60.000 pieds.
DÉCOLLAGE
Les ballons décollent des rampes de lancement spéciales dans le Nevada et à Porto Rico. Ils naviguent et changent d’altitude grâce à des algorithmes ou via une télécommande.
ATTERRISSAGE
Les ballons descendent en parachute à environ 20 km/heure, soit environ la vitesse d’un parachutiste.
RÈGLES
Loon assure la coordination avec les responsables du contrôle du trafic aérien dans tous les pays où il opère. Des transpondeurs embarqués permettent de localiser chaque ballon.
LA TECHNOLOGIE
Le réseau de ballons est connecté à une station sur sol ou par satellite. Chaque ballon assure une couverture d’environ 3.200 kilomètres carrés, mais le signal internet peut être relayé entre chacun d’entre eux, augmentant ainsi la portée sans nécessiter d’équipement supplémentaire au sol.
ATOUTS
Les ballons peuvent être positionnés à n’importe quel endroit de la Terre en quelques semaines, voire moins. Un ballon peut être ajouté ou retiré selon les besoins. Le ballon peut aussi être recyclé pour d’autres usages.
OBSTACLES
La durée de vie d’un ballon n’est que d’environ cinq mois, car son enveloppe plastique se dégrade. Le vent est nécessaire pour naviguer et le soleil pour alimenter ses équipements de réseau. La présence dans le ciel de ces ballons suscite des inquiétudes en matière de sécurité chez certaines autorités de l’aviation.
LES CLIENTS
Telefonica a eu recours à des ballons Loon pour suppléer ses tours de transmission endommagées par des catastrophes naturelles en 2017 et 2019. Loon s’est associé à AT&T et T-Mobile US pour assurer une couverture à Porto Rico après l’ouragan de 2017. Loon devrait démarrer des tests avec Telkom Kenya dans les prochains mois.