Les Belges déjouent un attentat contre l'opposition iranienne en France
Reuters
Bruxelles - Les autorités belges ont déjoué un projet d’attentat à la bombe contre un rassemblement de l’opposition iranienne samedi dernier près de Paris, ont annoncé lundi le Parquet fédéral et la Sûreté de l’Etat dans un communiqué commun.
Dans le cadre d’une enquête ouverte pour terrorisme par le Parquet fédéral, deux ressortissants belges d’origine iranienne, Amir S., 38 ans, et son épouse Nasimeh N., 33 ans, ont été placés lundi en détention par un juge d’instruction d’Anvers spécialisé en terrorisme.
Le couple a été intercepté à bord de son véhicule Mercedes par les unités spéciales de la police de Woluwe-Saint-Pierre. Environ 500 g de TATP et un mécanisme de mise à feu ont été trouvés dans la voiture, dans une petite trousse de toilette.
Tous deux sont suspectés d’avoir voulu commettre un attentat à la bombe samedi à Villepinte (Seine-Saint-Denis), lors d’une conférence qui y était organisée par les Moudjahidines du peuple iranien, parti d’opposition interdit en Iran. Quelque 25.000 personnes étaient présentes à cette conférence.
Ils ont été inculpés de tentative d’assassinat terroriste et de préparation d’une infraction terroriste.
Un complice présumé, Merhad A., 54 ans, a été interpellé en France, précise le communiqué. Deux autres personnes entendues en France ont été remises en liberté.
Un contact du couple, Assadollah A., 46 ans, de nationalité iranienne, a également été interpellé en Allemagne.
Il s’agit d’un diplomate iranien auprès de l’ambassade autrichienne à Vienne, précisent le Parquet fédéral et la Sûreté de l’Etat belges, selon lesquels l’attentat a été déjoué grâce à la coopération avec les autorités judiciaires françaises (la DGSI) et allemandes.
Le couple a été intercepté à bord de son véhicule Mercedes par les unités spéciales de la police de Woluwe-Saint-Pierre. Environ 500 g de TATP et un mécanisme de mise à feu ont été trouvés dans la voiture, dans une petite trousse de toilette.
Tous deux sont suspectés d’avoir voulu commettre un attentat à la bombe samedi à Villepinte (Seine-Saint-Denis), lors d’une conférence qui y était organisée par les Moudjahidines du peuple iranien, parti d’opposition interdit en Iran. Quelque 25.000 personnes étaient présentes à cette conférence.
Ils ont été inculpés de tentative d’assassinat terroriste et de préparation d’une infraction terroriste.
Un complice présumé, Merhad A., 54 ans, a été interpellé en France, précise le communiqué. Deux autres personnes entendues en France ont été remises en liberté.
Un contact du couple, Assadollah A., 46 ans, de nationalité iranienne, a également été interpellé en Allemagne.
Il s’agit d’un diplomate iranien auprès de l’ambassade autrichienne à Vienne, précisent le Parquet fédéral et la Sûreté de l’Etat belges, selon lesquels l’attentat a été déjoué grâce à la coopération avec les autorités judiciaires françaises (la DGSI) et allemandes.