"Les bienheureux", un film qui retrace le parcours de personnages malheureux après la décade noire en Algérie
MAP - Hajar Raddi
Khouribga - Au moment où l'Algérie pansait ses blessures après une décade de guerre civile, l'inquiétude a commencé à gagner les Algériens qui affrontaient un avenir inconnu après une période sanglante.
Tout au long du film "les bienheureux", projeté lundi soir dans le cadre de la compétition officielle du Festival du cinéma africain de Khouribga (FCAK), la réalisatrice Sofia Djama Bendjebbar tente de créer un lien entre la mémoire et l'instant présent à travers le destin croisé des personnages de ce long-métrage.
Ces personnages, dont Amal et Samir un couple qui compte 20 ans de mariage, sont à la recherche de leur nation, celle qu'ils ont connu avant la décade noire. Une période trouble qui aura laissé des cicatrices même dans ce couple qui s'est pourtant aimer en temps de guerre.
Alors qu'Amal insiste pour retourner en France en vue d'obtenir un avenir meilleur pour son fils unique, Samir préfère rester en Algérie et travailler dans son cabinet. Un conflit qui impacte également leur fils "Fahim" qui tentera de trouver du réconfort dans la rue, en compagnie d'amis qui ne veulent pas toujours son bien.
A travers "les bienheureux", la réalisatrice a mis en lumière les malheurs des gens à travers leurs contradictions qui se font ressentir dans leur comportement et le conflit des générations. Les méandres d'une vie où la misère finit par prendre le dessus en parfaite contradiction avec le titre du film.
Il s'agit du premier long-métrage de Sofia Djama Bendjebbar qui a réalisé une série de court-métrage avec entre autres "Mollement un samedi matin" et "les cent pas de monsieur x" (2011).
"Les bienheureux" (102 min) est en compétition avec 14 autres films africains produits entre 2017 et 2018 pour tenter de décrocher le Grand Prix ''Ousmane Sembène'' dans le cadre de la 21è édition du FCAK organisée sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Ces personnages, dont Amal et Samir un couple qui compte 20 ans de mariage, sont à la recherche de leur nation, celle qu'ils ont connu avant la décade noire. Une période trouble qui aura laissé des cicatrices même dans ce couple qui s'est pourtant aimer en temps de guerre.
Alors qu'Amal insiste pour retourner en France en vue d'obtenir un avenir meilleur pour son fils unique, Samir préfère rester en Algérie et travailler dans son cabinet. Un conflit qui impacte également leur fils "Fahim" qui tentera de trouver du réconfort dans la rue, en compagnie d'amis qui ne veulent pas toujours son bien.
A travers "les bienheureux", la réalisatrice a mis en lumière les malheurs des gens à travers leurs contradictions qui se font ressentir dans leur comportement et le conflit des générations. Les méandres d'une vie où la misère finit par prendre le dessus en parfaite contradiction avec le titre du film.
Il s'agit du premier long-métrage de Sofia Djama Bendjebbar qui a réalisé une série de court-métrage avec entre autres "Mollement un samedi matin" et "les cent pas de monsieur x" (2011).
"Les bienheureux" (102 min) est en compétition avec 14 autres films africains produits entre 2017 et 2018 pour tenter de décrocher le Grand Prix ''Ousmane Sembène'' dans le cadre de la 21è édition du FCAK organisée sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.