Les champions du monde attendus à Paris pour un sacre populaire
Reuters
Paris - L’équipe de France de football, devenue championne du monde vingt ans après un premier sacre, était attendue lundi après-midi à Paris pour de nouvelles célébrations au lendemain de scènes de liesse dans le pays émaillées d’incidents.
Didier Deschamps et les 23 Bleus devaient arriver peu avant 16h00 (14h00 GMT) à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle en provenance de Moscou, avant de prendre la direction des Champs-Elysées qu’ils descendront devant des centaines de milliers de supporters et sous la surveillance de quelque 2.000 membres des forces de l’ordre.
Les forces de sécurité restent mobilisées à la suite d’incidents dimanche soir dans la capitale, particulièrement dans le quartier des Champs-Elysées. Des heurts sont également survenus à Lyon, Marseille, Strasbourg ou Mulhouse. Au total, 292 personnes ont été placées en garde à vue en France.
Les joueurs sont attendus aux alentours de 17h00 (15h00 GMT) sur la place de l’Etoile où ils prendront place à bord d’un autobus à impériale, comme les champions du monde de 1998, dont Didier Deschamps, qui avaient été acclamés alors par plus d’un million de personnes.
Dans un clin d’oeil à la consécration tricolore, six stations du métro parisien ont été rebaptisées pour la journée en hommage aux Bleus. Ainsi la station Victor Hugo deviendra “Victor Hugo Lloris”, du nom du gardien de but de l’équipe de France, Bercy se nommera “Bercy les Bleus” ou encore Notre-Dame-des-Champs, “Notre Didier Deschamps”, a annoncé la RATP.
Après une halte au rond-point des Champs-Elysées, les joueurs rejoindront à 18h30 l’Elysée, où plus de 1.000 jeunes et 300 sportifs ont été invités, selon la présidence de la République.
“UN EXEMPLE POUR DES TAS DE JEUNES”
Les clubs de Bondy (Seine-Saint-Denis) où a débuté l’attaquant vedette Kylian Mbappé, de Roissy-en-Brie (Seine-et-Marne), la ville de Paul Pogba, de Vincennes (Val-de-Marne), où Blaise Matuidi a été formé, et Suresnes (Hauts-de-Seine), où a évolué N’Golo Kanté, seront notamment à l’honneur.
“Maintenant vous êtes un exemple pour des tas de jeunes et c’est pour toute la vie”, a déclaré dimanche Emmanuel Macron, venu féliciter les joueurs dans les vestiaires du stade moscovite Loujniki après leur victoire 4-2 contre une équipe croate tenace.
La victoire des Bleus peut donner au chef de l’Etat “une petite bouffée d’oxygène avant les vacances et lui permettre de revenir, fin août-début septembre, avec un petit ‘shot’ de popularité, qui pourra l’aider à démarrer la rentrée”, estime le président de l’institut de sondage Odoxa Gaël Sliman.
“Ça fait du bien au pays, ça fait du bien à tous de voir tous ces sourires et toutes ces générations”, a commenté lundi la maire de Paris Anne Hidalgo sur RTL, évoquant en parallèle les moments de deuil et de recueillement consécutifs aux attentats de 2015, notamment.
Pour la ministre des Sports Laura Flessel, qui s’exprimait sur Europe 1, la victoire des Bleus, vingt ans après la première étoile de 1998, devrait “donner à cette nouvelle jeunesse cette envie d’oser croire en ses rêves”.
Sur BFM TV et RMC Info, Bernard Lama, champion du monde il y a vingt ans, a souhaité que l’esprit du 15 juillet 2018 “se perpétue dans la société”.
En 1998, l’euphorie de la victoire d’une équipe “black-blanc-beur” à l’image de la population française avait suscité l’espoir d’une cohésion nationale renouvelée.
La crise économique de la fin des années 2000, les attentats des années 2015 et suivantes ont achevé de balayer l’illusion d’une société apaisée. Pour les analystes, il serait vain d’attendre de la victoire des Bleus de 2018 qu’elle suffise à enrayer des fractures communautaires, territoriales et sociales qui n’ont fait que se creuser depuis 20 ans.
Au total, 19,3 millions de téléspectateurs ont regardé la finale du Mondial dimanche en France, selon Médiamétrie.
Les forces de sécurité restent mobilisées à la suite d’incidents dimanche soir dans la capitale, particulièrement dans le quartier des Champs-Elysées. Des heurts sont également survenus à Lyon, Marseille, Strasbourg ou Mulhouse. Au total, 292 personnes ont été placées en garde à vue en France.
Les joueurs sont attendus aux alentours de 17h00 (15h00 GMT) sur la place de l’Etoile où ils prendront place à bord d’un autobus à impériale, comme les champions du monde de 1998, dont Didier Deschamps, qui avaient été acclamés alors par plus d’un million de personnes.
Dans un clin d’oeil à la consécration tricolore, six stations du métro parisien ont été rebaptisées pour la journée en hommage aux Bleus. Ainsi la station Victor Hugo deviendra “Victor Hugo Lloris”, du nom du gardien de but de l’équipe de France, Bercy se nommera “Bercy les Bleus” ou encore Notre-Dame-des-Champs, “Notre Didier Deschamps”, a annoncé la RATP.
Après une halte au rond-point des Champs-Elysées, les joueurs rejoindront à 18h30 l’Elysée, où plus de 1.000 jeunes et 300 sportifs ont été invités, selon la présidence de la République.
“UN EXEMPLE POUR DES TAS DE JEUNES”
Les clubs de Bondy (Seine-Saint-Denis) où a débuté l’attaquant vedette Kylian Mbappé, de Roissy-en-Brie (Seine-et-Marne), la ville de Paul Pogba, de Vincennes (Val-de-Marne), où Blaise Matuidi a été formé, et Suresnes (Hauts-de-Seine), où a évolué N’Golo Kanté, seront notamment à l’honneur.
“Maintenant vous êtes un exemple pour des tas de jeunes et c’est pour toute la vie”, a déclaré dimanche Emmanuel Macron, venu féliciter les joueurs dans les vestiaires du stade moscovite Loujniki après leur victoire 4-2 contre une équipe croate tenace.
La victoire des Bleus peut donner au chef de l’Etat “une petite bouffée d’oxygène avant les vacances et lui permettre de revenir, fin août-début septembre, avec un petit ‘shot’ de popularité, qui pourra l’aider à démarrer la rentrée”, estime le président de l’institut de sondage Odoxa Gaël Sliman.
“Ça fait du bien au pays, ça fait du bien à tous de voir tous ces sourires et toutes ces générations”, a commenté lundi la maire de Paris Anne Hidalgo sur RTL, évoquant en parallèle les moments de deuil et de recueillement consécutifs aux attentats de 2015, notamment.
Pour la ministre des Sports Laura Flessel, qui s’exprimait sur Europe 1, la victoire des Bleus, vingt ans après la première étoile de 1998, devrait “donner à cette nouvelle jeunesse cette envie d’oser croire en ses rêves”.
Sur BFM TV et RMC Info, Bernard Lama, champion du monde il y a vingt ans, a souhaité que l’esprit du 15 juillet 2018 “se perpétue dans la société”.
En 1998, l’euphorie de la victoire d’une équipe “black-blanc-beur” à l’image de la population française avait suscité l’espoir d’une cohésion nationale renouvelée.
La crise économique de la fin des années 2000, les attentats des années 2015 et suivantes ont achevé de balayer l’illusion d’une société apaisée. Pour les analystes, il serait vain d’attendre de la victoire des Bleus de 2018 qu’elle suffise à enrayer des fractures communautaires, territoriales et sociales qui n’ont fait que se creuser depuis 20 ans.
Au total, 19,3 millions de téléspectateurs ont regardé la finale du Mondial dimanche en France, selon Médiamétrie.