Les changements climatiques ont joué un rôle dans la canicule
Reuters
Londres - Les changements climatiques dus aux activités humaines ont joué un rôle dans la canicule qui vient de toucher l’ouest de l’Europe, ont déclaré jeudi des scentifiques.
Le réchauffement climatique provoqué par les émissions de gaz à effet de serre rendent la probabilité de telles canicules cinq fois plus importantes que sans ces facteurs humains, conclut le groupe de scientifiques World Weather Attribution dans un rapport.
“Les changements climatiques ne sont plus une hausse abstraite de la température moyenne mondiale, mais une particularité que vous pouvez noter lorsque sortez en pleine canicule”, a déclaré Geert Jan van Oldenborgh, chercheur à l’Institut météorologique royal des Pays-Bas, qui est l’un des auteurs du rapport.
Sur la base de modèles informatiques portant sur les trois journées caniculaires du 26 au 28 juin, les chercheurs ont calculé que sans le réchauffement induit par l’activité humaine, les températures auraient été de 4° Celsius inférieures à ce qu’elles ont été.
“Nous avons connu une vague de chaleur dont l’intensité pourrait devenir la norme au milieu du siècle”, estime Robert Vautard, scientifique au CNRS.
La France a enregistré fin juin une température record de 45,9° Celsius, à Gallargues-le-Montueux dans le Gard, soit près de deux degrés au-dessus du précédent record, 44,1° C., qui remontait à août 2003. L’Espagne a connu elle aussi des températures de l’ordre de 43° ou 44°, et des feux de forêt se sont déclarés dans la région de Catalogne.
“Les changements climatiques ne sont plus une hausse abstraite de la température moyenne mondiale, mais une particularité que vous pouvez noter lorsque sortez en pleine canicule”, a déclaré Geert Jan van Oldenborgh, chercheur à l’Institut météorologique royal des Pays-Bas, qui est l’un des auteurs du rapport.
Sur la base de modèles informatiques portant sur les trois journées caniculaires du 26 au 28 juin, les chercheurs ont calculé que sans le réchauffement induit par l’activité humaine, les températures auraient été de 4° Celsius inférieures à ce qu’elles ont été.
“Nous avons connu une vague de chaleur dont l’intensité pourrait devenir la norme au milieu du siècle”, estime Robert Vautard, scientifique au CNRS.
La France a enregistré fin juin une température record de 45,9° Celsius, à Gallargues-le-Montueux dans le Gard, soit près de deux degrés au-dessus du précédent record, 44,1° C., qui remontait à août 2003. L’Espagne a connu elle aussi des températures de l’ordre de 43° ou 44°, et des feux de forêt se sont déclarés dans la région de Catalogne.