"Cette première estimation contient des éléments d'incertitude, en particulier sur le nombre de communes qui seront effectivement reconnues en état de catastrophe naturelle ainsi que sur les risques d'entreprises et leurs pertes d'exploitation", a précisé la Caisse Centrale de Réassurance (CCR), un établissement détenu par l'Etat qui bénéficie d'une garantie publique.

En cas d'activation du régime de catastrophe naturelle, qui nécessite la publication d'un arrêté ministériel définissant les zones concernées, les assureurs sont tenus d'indemniser les sinistrés et bénéficient, à leur tour, d'une couverture assurée par la CCR.

L'Association française de l'assurance rappelle qu'entre 1988 et 2007, le coût moyen des événements naturels indemnisés par les assureurs était de 34 milliards d'euros, soit environ 1,5 milliard d'euros par an, relevant que ce coût moyen pourrait être revu à la hausse en l'absence de mesures de prévention.

"Les événements climatiques en 2014 ont été particulièrement éprouvants pour de nombreux assurés, certains d'entre eux ayant été touchés à plusieurs reprises. Face aux catastrophes naturelles, la prévention reste la meilleure des réponses", souligne la même source.