Lieberman : Une solution avec les Palestiniens liée au problème iranien
AFP
Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a déclaré qu'il n'y aurait pas de solution du conflit avec les Palestiniens sans règlement du dossier iranien, dans une interview publiée vendredi par le Jerusalem Post.
"Nous devons commencer par les questions palestiniennes parce que c'est dans notre intérêt de les résoudre. Mais soyons sans illusions. Aboutir à un accord en vue de la fin du conflit, que le sang cesse de couler, que cesse le terrorisme, qu'il n'y ait plus de revendications (d'actes contre Israel, ndrl), est impossible sans traiter le problème iranien", a-t-il ajouté.
Selon Lieberman, qui lui même vit dans une colonie en Cisjordanie occupée, l'impasse avec les Palestiniens "ne provient pas de l'occupation, ni des implantations ni de leurs habitants".
"Ce conflit est vraiment très profond. Il a commencé comme les autres conflits nationaux. Aujourd'hui c'est davantage conflit religieux compte tenu de l'influence de quelques éléments irrationnels comme Al-Qaïda", a poursuivi le ministre du gouvernement de Benjamin Netanyahu entré en fonction le 1er avril.
Il a estimé en outre que le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, devait être "étouffé".
A propos de la Syrie, M. Lieberman a affirmé "ne discerner aucun signe de bonne volonté chez les Syriens".
"Ils ne font que menacer : si vous n'êtes pas prêts à discuter, nous reprendrons le Golan par la force des armes". Le plateau du Golan est occupé par Israël depuis juin 1967 et annexé depuis décembre 1981.
Israël et la Syrie avaient entamé en 2008 des négociations indirectes par l'intermédiaire de la Turquie mais elles ont été interrompues fin décembre après le lancement par Israël de l'offensive israélienne à Gaza.
L'entretien dans son intégralité doit être publié mardi à l'occasion de la journée de l'Indépendance d'Israël.