Livres historiques ou manga, Marie-Antoinette vedette de l'édition
AFP
Plus de 200 ans après sa mort, Marie-Antoinette, figure de la royauté longtemps honnie, est en passe de devenir une vedette de l'édition.
De "Juger la reine" (Tallandier), de l'historien Emmanuel de Waresquiel, à "Marie-Antoinette, la jeunesse d'une reine" (Glénat), un manga sorti simultanément dans les pays francophones et au Japon, on ne compte plus les livres consacrés à l'épouse du roi Louis XVI, exécutée il y a juste 223 ans, le 16 octobre 1793.
Le manga "Marie-Antoinette, la jeunesse d'une reine" de la Japonaise Fuyumi Soryo a été réalisé avec la participation du Château de Versailles. En marge de l'album qui raconte l'arrivée en France, en 1770, de la jeune "Antonia", archiduchesse d'Autriche, pour y épouser Louis-Auguste, dauphin et futur roi de France, une exposition sur Marie-Antoinette sera organisée à Tokyo à la Mori Arts Center Gallery à compter du 25 octobre.
Le Japon est certainement le pays, hors de France, où la figure de Marie-Antoinette est la plus populaire, notamment à travers le personnage conçu par Rieko Ikeda dans un autre manga, "La rose de Versailles".
Outre les planches du manga de Fuyumi Soryo, l'exposition présentera quelque 150 chefs-d'oeuvre des collections de Versailles dont de nombreux portraits de la reine et des membres de la famille royale. Clou de l'exposition, l'appartement privé de la reine, aménagé à partir de 1782, sera reconstitué.
C'est aux derniers jours de la reine que s'intéresse l'historien Emmanuel de Waresquiel, spécialiste de la Révolution française.
"Juger la reine" se concentre sur les trois jours et deux nuits, du 14 au 16 octobre 1793, qu'il a fallu pour juger et exécuter Marie-Antoinette.
Le livre est plein d'empathie pour "la reine martyre" qui apparaît les cheveux blanchis devant ses juges (elle n'a pas encore 38 ans).
Marie-Antoinette n'a pas seulement connu les prisons des Tuileries, du Temple et de la Conciergerie, écrit l'historien. "L'enfermement fut toute sa vie", dit-il.
"Elle a été reine, elle a fait son métier de reine et elle l'est restée jusqu'au bout. Elle en a été grandie et elle en est morte", poursuit Emmanuel de Waresquiel.
Le manga "Marie-Antoinette, la jeunesse d'une reine" de la Japonaise Fuyumi Soryo a été réalisé avec la participation du Château de Versailles. En marge de l'album qui raconte l'arrivée en France, en 1770, de la jeune "Antonia", archiduchesse d'Autriche, pour y épouser Louis-Auguste, dauphin et futur roi de France, une exposition sur Marie-Antoinette sera organisée à Tokyo à la Mori Arts Center Gallery à compter du 25 octobre.
Le Japon est certainement le pays, hors de France, où la figure de Marie-Antoinette est la plus populaire, notamment à travers le personnage conçu par Rieko Ikeda dans un autre manga, "La rose de Versailles".
Outre les planches du manga de Fuyumi Soryo, l'exposition présentera quelque 150 chefs-d'oeuvre des collections de Versailles dont de nombreux portraits de la reine et des membres de la famille royale. Clou de l'exposition, l'appartement privé de la reine, aménagé à partir de 1782, sera reconstitué.
C'est aux derniers jours de la reine que s'intéresse l'historien Emmanuel de Waresquiel, spécialiste de la Révolution française.
"Juger la reine" se concentre sur les trois jours et deux nuits, du 14 au 16 octobre 1793, qu'il a fallu pour juger et exécuter Marie-Antoinette.
Le livre est plein d'empathie pour "la reine martyre" qui apparaît les cheveux blanchis devant ses juges (elle n'a pas encore 38 ans).
Marie-Antoinette n'a pas seulement connu les prisons des Tuileries, du Temple et de la Conciergerie, écrit l'historien. "L'enfermement fut toute sa vie", dit-il.
"Elle a été reine, elle a fait son métier de reine et elle l'est restée jusqu'au bout. Elle en a été grandie et elle en est morte", poursuit Emmanuel de Waresquiel.