Londres va tester 100.000 Britanniques pour mesurer la propagation du virus

Reuters

Londres - La Grande-Bretagne prévoit de procéder à un test du coronavirus chez 100.000 personnes choisies au hasard, dans le cadre d’efforts destinés à mieux comprendre les taux d’infection avant d’assouplir les restrictions instaurées pour éviter la propagation de l’épidémie, a dit jeudi le gouvernement.

Ce programme mené par l’Imperial College à Londres et l’institut de sondage Ipsos MORI fait suite à une campagne de dépistage distincte annoncée la semaine dernière sous l’égide de l’Université d’Oxford et du Bureau national des statistiques.

Le gouvernement britannique doit se pencher la semaine prochaine sur un éventuel assouplissement des mesures de confinement mises en place le 23 mars face à la crise sanitaire.

Plus de 26.000 personnes sont mortes à cause du coronavirus en Grande-Bretagne.

Le ministère de la Santé estime qu’il est indispensable d’améliorer la capacité à suivre les taux d’infection dans différentes régions du pays avant de débuter un déconfinement.

Matt Hancock, le ministre de la Santé, a promis que le gouvernement allait remédier aux lacunes en matière de capacités de dépistage dans le pays afin que 100.000 tests puissent être effectués quotidiennement fin avril. Mardi, seuls un peu plus de 52.000 tests avaient été menés.

L’Imperial College va contacter sous peu 100.000 personnes au hasard et leur transmettre un kit de dépistage.


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