Louise Tremblay-D’Essiambre peint ici le portrait d’Évangéline, cette femme qui semble bourrue et intransigeante. «Avec ce livre, j’ai voulu montrer une femme de cette époque qui démontre peu ses émotions. Il n’y a pas que les hommes qui avaient de la difficulté à montrer leurs sentiments, les femmes aussi», dit l’auteure.
Pour Louise Tremblay-D’Essiambre, Évangéline a eu la vie dure. «Elle est devenue veuve très jeune. Elle a élevé seule ses deux enfants et n’a pas eu une relation facile avec l’un de ses fils, Marcel. Pour que cette femme réussisse à payer sa maison en faisant de la couture, il a fallu qu’elle travaille très fort», souligne Mme Tremblay-D’Essiambre.
Un quatrième tome
L’auteure a le sentiment que sa saga trouve son public. «Pour Les soeurs Deblois, il a fallu attendre entre le deuxième et le troisième volet pour que les gens s’attachent à l’histoire et aux personnages. Je sens la même chose pour Mémoires d’un quartier. Les gens m’écrivent de plus en plus de courriels. Je sens que ça décolle maintenant», dit celle qui avait offert, avant Évangéline, Laura et Antoine.
Le livre Évangéline maintenant rendu en librairie, la romancière travaille déjà sur le prochain tome de la série, soit Bernadette. Cette fois, elle nous transportera dans le Québec des années 1960. Le Québec éclate tranquillement. L’ouvrage devrait paraître à l’automne, juste à temps pour le Salon du livre de Montréal. Et justement à propos du Salon du livre, signalons que l’auteure est à Québec depuis hier, et y sera aussi aujourd’hui et demain à l’occasion du Salon du livre, au Centre des congrès.