MAE qatari: Nous voulons une résolution à la Crise du Golfe avec l’accord de toutes les parties

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Le ministre qatari des Affaires étrangères, Mohamed Bin Abderrahman al-Thani , a indiqué lundi que son pays veut une résolution à la Crise du Golfe garantissant l’accord de toutes les parties.

Le ministre qatari a ajouté, lors des réunions du Conseil des Droits de l’Homme relevant de l’Onu à Genève en Suisse, que « Doha s’est montré prêt à discuter des six principes, mais a aussitôt été surpris par le retrait des pays du blocus », en allusion à l’Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis, au Bahreïn et à l’Egypte.

« Les 13 demandes ne font pas l’objet de discussion », a-t-il affirmé tout en exprimant que « son pays est prêt à négocier ce qui ne viole pas la souveraineté ».

Dans le même contexte, le ministre qatari a souligné que « son pays exige que la solution doit se faire loin des prescriptions tout en préservant sa souveraineté », indiquant que la meilleure solution pour résoudre les différends réside dans le dialogue, selon le Qatar.

« Les pays du blocus ont exercé du terrorisme intellectuel contre tout ceux qui ont sympathisé avec le Qatar », a estimé le ministre considérant « que la participation des hommes de religion dans la propagation des sentiments anti-Qatar est déplorable ».

« Les actes illégaux des pays du Blocus violent les résolutions internationales », a-t-il indiqué, soulignant que « la fermeture des frontières avec le Qatar n’est pas conforme aux résolutions ».

« Les violations des pays du Blocus (à l’encontre de son pays) se poursuivent », a-t-il noté.

Dans sa première déclaration officielle concernant l’entretien téléphonique entre le Roi héritier saoudien Mohamed Bin Salman, et l’Emir du Qatar Tamim Bin Hamad Al-Thani, le ministre qatari des Affaires étrangères a indiqué que les informations relayées par l’agence de presse qatarie « sont un rapport des faits et de ce qui s’est passé » (au cours de l’entretien téléphonique).

L’agence officielle saoudienne SPA a indiqué, citant une source non identifiée, que « les informations relayées par l’agence de presse qatarie (à propos de l’entretien téléphonique entre Tamim et Bin Salman) est une continuité de déformation des réalités par l’Autorité qatarie », sans expliquer le sens du terme déformation.

L’agence qatarie a rapporté qu’il a été décidé de former des comités pour examiner les questions en suspens, sans compromettre la souveraineté des Etats.

La Crise du Golfe a débuté le 5 juin dernier, quand l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Bahreïn et l’Egypte ont décidé de rompre leurs relations avec le Qatar, accusé de « soutenir le terrorisme », ce qui a été démenti par Doha.

Le Qatar affirme qu’il fait l’objet d’une campagne de « diffamation » et de « mensonges » visant à lui imposer une tutelle. 


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