Macron: "Le Maghreb ne peut pas réussir s’il reste cloisonné"
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Le président français Emmanuel Macron a souligné, jeudi, à Tunis, que "Le Maghreb ne peut pas réussir s’il reste cloisonné".
Arrivé mercredi en fin de journée à Tunis dans le cadre d'une visite de deux jours, Macron prononçait un discours, jeudi matin, devant l'Assemblée des représentants du peuple (parlement).
Il a, par ailleurs, annoncé, jeudi, à Tunis "un plan d’urgence 50 millions d’euros de l’Agence Française de Développement pour accompagner les projets des jeunes tunisiens"
Il a précisé que la France allait "doubler dans les 5 prochaines années les investissements français en Tunisie".
Evoquant la transition politique conduite actuellement par la Tunisie, le président français a rendu hommage au " courage, à la force du peuple tunisien qui s’est soulevé, parce que la Tunisie a fait le choix d’éduquer son peuple".
" Vous avez démenti ceux qui disaient que l’Islam et la démocratie sont incompatibles", a-t-il souligné à l'adresse du peuple tunisiens, notant que "La France a une responsabilité de voir la Tunisie réussir, pour endiguer ensemble le mouvement d’obscurantisme".
"La France fera tout ce qu'elle peut pour vous y aider, non pas comme on aide un ami lointain, ou un ami, mais vous aider comme on aide un frère ou une sœur parce que nous avons une histoire en partage", a-t-il assuré.
"la France œuvrera avec la Tunisie à maintenir la sécurité et la stabilité en Libye et sur les frontières", a-t-il ajouté, et de poursuivre que "la France et l’Union Européenne ont une responsabilité indiscutable dans cette bataille, aux côtés de la Tunisie contre le terrorisme".
Il est notamment revenu sur la question de l’immigration clandestine, notant que "la Méditerranée est devenue un cimetière pour tant de familles, par notre égoïsme parce que nous avons laissé prospérer l'obscurantisme".
Soulignant que le rôle de la France consiste, notamment à "retrouver le sens d’une vraie stratégie méditerranéenne", Macron a proposé l'accueil par la France d'"une première réunion de quelques pays européennes et des pays du Maghreb, pour voir, décider parler ensemble d’une stratégie commune pour le Maghreb et la Méditerranée".
"Nous avons un défi, au-delà des relations bilatérales, celui d’essayer plus largement de retrouver une stratégie commune, la nécessité d’avoir un projet partagé pour donner un autre visage de l’Afrique, c’est ça notre défi", a-t-il encore souligné.
Il a, par ailleurs, annoncé, jeudi, à Tunis "un plan d’urgence 50 millions d’euros de l’Agence Française de Développement pour accompagner les projets des jeunes tunisiens"
Il a précisé que la France allait "doubler dans les 5 prochaines années les investissements français en Tunisie".
Evoquant la transition politique conduite actuellement par la Tunisie, le président français a rendu hommage au " courage, à la force du peuple tunisien qui s’est soulevé, parce que la Tunisie a fait le choix d’éduquer son peuple".
" Vous avez démenti ceux qui disaient que l’Islam et la démocratie sont incompatibles", a-t-il souligné à l'adresse du peuple tunisiens, notant que "La France a une responsabilité de voir la Tunisie réussir, pour endiguer ensemble le mouvement d’obscurantisme".
"La France fera tout ce qu'elle peut pour vous y aider, non pas comme on aide un ami lointain, ou un ami, mais vous aider comme on aide un frère ou une sœur parce que nous avons une histoire en partage", a-t-il assuré.
"la France œuvrera avec la Tunisie à maintenir la sécurité et la stabilité en Libye et sur les frontières", a-t-il ajouté, et de poursuivre que "la France et l’Union Européenne ont une responsabilité indiscutable dans cette bataille, aux côtés de la Tunisie contre le terrorisme".
Il est notamment revenu sur la question de l’immigration clandestine, notant que "la Méditerranée est devenue un cimetière pour tant de familles, par notre égoïsme parce que nous avons laissé prospérer l'obscurantisme".
Soulignant que le rôle de la France consiste, notamment à "retrouver le sens d’une vraie stratégie méditerranéenne", Macron a proposé l'accueil par la France d'"une première réunion de quelques pays européennes et des pays du Maghreb, pour voir, décider parler ensemble d’une stratégie commune pour le Maghreb et la Méditerranée".
"Nous avons un défi, au-delà des relations bilatérales, celui d’essayer plus largement de retrouver une stratégie commune, la nécessité d’avoir un projet partagé pour donner un autre visage de l’Afrique, c’est ça notre défi", a-t-il encore souligné.