Mali: Deux militaires belges blessés dans l'explosion d'un engin explosif improvisé

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Deux militaires belges ont été blessés mercredi matin au Mali lorsque leur véhicule a roulé sur un engin explosif improvisé (IED), le premier incident du genre à frapper des Casques bleus belges depuis leur arrivée en nombre dans le pays, en 2018, a indiqué le ministère belge de la Défense présentant leur état comme "stable".

Cette information a été relayée par des médias locaux dont la RTBF.

Dans la soirée de mercredi, la Première ministre Sophie Wilmès a assuré "suivre la situation de près", selon le même média.

Un véhicule, un blindé léger MPPV ("Multipurpose Protected Vehicles") de type Dingo II, a roulé sur un engin explosif mercredi à 10h16 (HB) au Mali, blessant deux militaires belges. Ils ont été transférés à l’hôpital de campagne "rôle 2" de l’opération française Barkhane à Gao (nord du Mali) puis à l’infirmerie allemande de la Mission de l’Onu pour la stabilisation du pays, la Minusma, a précisé la même source citant un porte-parole militaire.

Un troisième militaire a été transféré pour contrôle, a précisé la Défense dans un communiqué sans donner plus de détails sur le lieu de l'incident.

L’état des soldats – dont ni l’identité ni l’unité d’origine n’ont été révélées – est "stable" et les familles ont été prévenues, rapporte encore la RTBF.

Il s’agit du premier incident de ce type touchant des Casques bleus belges de la Minusma, a souligné le porte-parole militaire, alors que les engins explosifs artisanaux (en anglais "Improvised Explosive Devices", IED) sont devenus la principale menace pour les militaires étrangers et maliens.

L’armée belge est présente au Mali avec environ 90 militaires au sein de la Minusma, dont un peloton "multisenseurs" renforcé – soit une cinquantaine de militaires – fourni par le bataillon Istar (pour "Intelligence, Surveillance, Target Acquisition et Reconnaissance") de Heverlee, près de Louvain, rappelle la Défense.

Et de préciser que le but de cette mission de paix des Nations Unies est de stabiliser le Mali et de guider le processus politique.

Une dizaine de militaires belges sont également présents sur le territoire, dans le cadre de la participation de la Belgique à la mission d’entraînement de l’Union européenne (EUTM-Mali) qui forme l’armée malienne.

Le gouvernement a aussi décidé fin novembre d’affecter dès janvier trois personnes au quartier général de la "Combined Joint Special Operations Task Force" (CJSOTF) de l’opération française Barkhane installée à Gao, en réponse à la demande de la ministre française des Armées, Florence Parly, qui souhaite la création d’une unité de forces spéciales européennes, déjà baptisée Takuba (sabre en tamachek, la langue touareg), indique la même source.


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