Maroc: L'absence de certains ministres d'un Conseil gouvernemental critiquée par l'opposition
AA
Le Parti Authenticité et Modernité (PAM, de centre gauche), plus grand parti de l'opposition au Maroc, a qualifié de "mesure sérieuse" le boycott de certains ministres d’un conseil gouvernemental.
Il y a environ une semaine, les ministres relevant du Rassemblement national des indépendants (RNI), membre de la Coalition gouvernementale, s’étaient absentés du dernier conseil gouvernemental, à l’instar d’une réunion présidée, récemment, par le chef du gouvernement, Saâdeddine El Othmani, dans la ville de Oujda (Nord-est).
La nouvelle avait aussitôt provoqué une polémique dans la sphère politique marocaine.
A cet égard, le chef du bloc parlementaire du PAM au sein de la Chambre des représentants, Mohamed Chrourou, a déclaré que "la gravité de l’absence des ministres réside dans le fait qu’elle était survenue directement après les déclarations de l’ex-chef du gouvernement, Abdel-Ilah Benkiran, dans lesquelles il avait attaqué certains partis de la coalition gouvernementale".
Lors du congrès du Parti de la Justice et du Développement (PJD) tenu le 3 février, Benkiran, également ex-Secrétaire général du PJD, avait critiqué Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et secrétaire général du RNI.
"Je vous préviens que le mariage de l’argent et du pouvoir représente un danger pour l’Etat", a déclaré Benkiran s’adressant à Akhannouch, considéré comme l’un des hommes d’Affaires marocains de premier plan.
Pour sa part, le chef du bloc parlementaire du PAM au sein de la Chambre des conseillers, Aziz Benazzouz, a déclaré que "son parti n’est pas sûr que l’absence des ministres soit basée sur un boycott du Conseil gouvernemental".
"Cependant, les données dans la sphère politique confirment l’existence d’un problème dans les travaux de la majorité au gouvernement", a-t-il ajouté.
Benazzouz qui s’exprimait lors de la même conférence de presse, a critiqué la position du RNI et l’a qualifiée "d’absentéisme d’une institution constitutionnelle".
La nouvelle avait aussitôt provoqué une polémique dans la sphère politique marocaine.
A cet égard, le chef du bloc parlementaire du PAM au sein de la Chambre des représentants, Mohamed Chrourou, a déclaré que "la gravité de l’absence des ministres réside dans le fait qu’elle était survenue directement après les déclarations de l’ex-chef du gouvernement, Abdel-Ilah Benkiran, dans lesquelles il avait attaqué certains partis de la coalition gouvernementale".
Lors du congrès du Parti de la Justice et du Développement (PJD) tenu le 3 février, Benkiran, également ex-Secrétaire général du PJD, avait critiqué Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et secrétaire général du RNI.
"Je vous préviens que le mariage de l’argent et du pouvoir représente un danger pour l’Etat", a déclaré Benkiran s’adressant à Akhannouch, considéré comme l’un des hommes d’Affaires marocains de premier plan.
Pour sa part, le chef du bloc parlementaire du PAM au sein de la Chambre des conseillers, Aziz Benazzouz, a déclaré que "son parti n’est pas sûr que l’absence des ministres soit basée sur un boycott du Conseil gouvernemental".
"Cependant, les données dans la sphère politique confirment l’existence d’un problème dans les travaux de la majorité au gouvernement", a-t-il ajouté.
Benazzouz qui s’exprimait lors de la même conférence de presse, a critiqué la position du RNI et l’a qualifiée "d’absentéisme d’une institution constitutionnelle".