"Je trouve ça formidable cette capacité des hommes et des femmes de cette région de faire vivre vraiment la République, ça tombe bien dans le débat actuel en France", a-t-elle déclaré en allusion au débat sur l'identité nationale, qui a finalement tourné autour du thème de l'intégration des immigrés en métropole.

La maire de Lille s'exprimait lors d'un déjeuner avec les responsables locaux du PS, dont Michel Vergoz tête de liste socialiste pour les régionales et challenger du président sortant, le communiste Paul Vergès.

A son arrivée à l'aéroport vers 11H00 (08H00 à Paris), Martine Aubry, dont c'est le premier déplacement en Outre-mer depuis son élection à la tête du PS fin 2008, a été accueillie par environ 150 militants, certains déployant des banderoles de bienvenue, a constaté une journaliste de l'AFP.

Dans l'après-midi, elle a visité l'antenne locale de Météo France, où des représentants d'une intersyndicale l'attendaient pour l'interpeller sur les menaces de fermeture visant la structure.

Département d'outre-mer le plus peuplé avec quelque 800.000 habitants, La Réunion constitue la plus grosse fédération d'outre-mer pour le Parti socialiste, qui y revendique quelque 2.500 adhérents à jour de cotisation.

En fin de journée Mme Aubry devait rencontrer Nassimah Dindar (divers droite), seule femme musulmane à présider un conseil général.

Dimanche, elle devait se rendre le marché forain du quartier populaire du Chaudron, à Saint-Denis, au côté du maire PS de la commune, Gilbert Annette, patron des socialistes réunionnais.

Dans des entretiens publiés samedi dans le Journal de la Réunion et le Quotidien de la Réunion, elle a affirmé que son "objectif" de gagner les 26 régions lors du scrutin de mars, "ce n'est pas pour (les) collectionner comme des trophées mais pour être utile aux Français".