Mauritanie: un 3e candidat de l'opposition dans la course à la présidentielle
AFP
Nouakchott - Un chef de parti politique mauritanien, Mohamed Ould Moloud, a déclaré samedi sa candidature à l'élection présidentielle de juin, devenant la troisième personnalité d'une opposition divisée à briguer la magistrature suprême face au candidat du pouvoir.
Né en 1953 dans le centre du pays, Mohamed Ould Moloud, professeur d'histoire à l'université de Nouakchott et président de l'Union des forces du progrès (UFP, de tendance marxiste), a été désigné candidat par la Coalition des forces du changements démocratiques (CFCD). Il a officialisé sa candidature lors d'un meeting tenu en début de soirée sur une place de la capitale mauritanienne.
"Votre présence massive me charge d'une mission, celle de réaliser le changement. Je vous le dis nous le ferons, il est à notre portée, la victoire est inéluctable", a-t-il lancé devant une foule nombreuse.
Sa coalition réunit, outre l'UFP, le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) de l'opposant historique Ahmed Ould Daddah et un petit parti, l'Union nationale pour l'alternance démocratique (Unad), des formations qui avaient solidairement boycotté l'élection présidentielle de 2014 ayant débouché sur la réélection de l'actuel président Mohamed Ould Abdel Aziz.
La Coalition des forces de changements démocratiques a vu le jour vendredi, après l'échec de l'opposition à s'unir derrière un candidat unique pour faire face à celui de l'Union pour la République (UPR, au pouvoir) et dauphin de M. Aziz, l'ancien général et ex-ministre de la Défense Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed, dit "Ould Ghazouani", lors du scrutin de juin, dont la date précise n'a pas encore été annoncée.
Un ancien Premier ministre pendant la transition démocratique de 2005-2007, Sidi Mohamed Ould Boubacar, 61 ans, a annoncé mi-mars sa candidature "en tant que candidat indépendant", tout en bénéficiant du soutien du parti islamiste Tewassoul, première formation de l'opposition.
Un autre opposant, le militant anti-esclavagiste Biram Ould Dah Ould Abeid, déjà candidat en 2014 et élu député en septembre grâce à une alliance entre son mouvement non reconnu et le parti d'orientation baassiste (nationaliste arabe) Assawab, a lui aussi annoncé sa candidature, tout en estimant "impossible de rivaliser avec l'Etat et son candidat".
Ancien général arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 2008 puis élu en 2009 et réélu en 2014, le président Ould Abdel Aziz ne peut quant à lui se représenter au terme de son second mandat qui s'achève en août.
Le général Ould Ghazouani, qui a promis dans son discours de candidature de tendre la main à "tous les acteurs politiques", bénéficie d'ores et déjà du soutien de deux formations ayant fait partie de l'opposition dite "radicale", le Rassemblement pour la démocratie et l'unité (RDU) et le parti Adil.
L'opposition critique quant à elle la composition de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), dont elle juge les membres trop proches du pouvoir.
"Votre présence massive me charge d'une mission, celle de réaliser le changement. Je vous le dis nous le ferons, il est à notre portée, la victoire est inéluctable", a-t-il lancé devant une foule nombreuse.
Sa coalition réunit, outre l'UFP, le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) de l'opposant historique Ahmed Ould Daddah et un petit parti, l'Union nationale pour l'alternance démocratique (Unad), des formations qui avaient solidairement boycotté l'élection présidentielle de 2014 ayant débouché sur la réélection de l'actuel président Mohamed Ould Abdel Aziz.
La Coalition des forces de changements démocratiques a vu le jour vendredi, après l'échec de l'opposition à s'unir derrière un candidat unique pour faire face à celui de l'Union pour la République (UPR, au pouvoir) et dauphin de M. Aziz, l'ancien général et ex-ministre de la Défense Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed, dit "Ould Ghazouani", lors du scrutin de juin, dont la date précise n'a pas encore été annoncée.
Un ancien Premier ministre pendant la transition démocratique de 2005-2007, Sidi Mohamed Ould Boubacar, 61 ans, a annoncé mi-mars sa candidature "en tant que candidat indépendant", tout en bénéficiant du soutien du parti islamiste Tewassoul, première formation de l'opposition.
Un autre opposant, le militant anti-esclavagiste Biram Ould Dah Ould Abeid, déjà candidat en 2014 et élu député en septembre grâce à une alliance entre son mouvement non reconnu et le parti d'orientation baassiste (nationaliste arabe) Assawab, a lui aussi annoncé sa candidature, tout en estimant "impossible de rivaliser avec l'Etat et son candidat".
Ancien général arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 2008 puis élu en 2009 et réélu en 2014, le président Ould Abdel Aziz ne peut quant à lui se représenter au terme de son second mandat qui s'achève en août.
Le général Ould Ghazouani, qui a promis dans son discours de candidature de tendre la main à "tous les acteurs politiques", bénéficie d'ores et déjà du soutien de deux formations ayant fait partie de l'opposition dite "radicale", le Rassemblement pour la démocratie et l'unité (RDU) et le parti Adil.
L'opposition critique quant à elle la composition de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), dont elle juge les membres trop proches du pouvoir.