Michel Galabru: "un pince-sans-rire" et "un jouisseur" pour Jean-Pierre Mocky
AFP
Le réalisateur Jean-Pierre Mocky, qui a tourné plusieurs films avec Michel Galabru, mort lundi matin, a salué un "pince-sans-rire" et "un jouisseur" dans un entretien à l'AFP.
"C'est un pince-sans-rire, il faisait des jeux de mots mais toujours sans rire, il était sérieux mais en même temps il aimait bien faire des blagues", a témoigné le réalisateur, qui a notamment tourné avec Galabru "La bourse et la vie" en 1965, "Un linceul n'a pas de poches" en 1974 et "L'ibis rouge" en 1975.
"Cette génération-là est une génération exceptionnelle parce que d'abord c'était un monsieur qui a fait des études brillantes au conservatoire, après il a fait la Comédie-Française (de 1950 à 1958) donc il a eu une espèce d'éducation classique", rappelle-t-il.
A propos de la carrière très inégale de Galabru, parsemée de nombreux "nanars", Jean-Pierre Mocky reconnaît qu'"Il a fait des conneries, des grosses conneries. Pendant des mois, il a dit: +ouh la la j'ai besoin d'argent+. Il aimait bien les femmes, il aimait faire des cadeaux. Donc il faisait des cachetons mais dans des films très, très mauvais."
Mais Galabru avait aussi la stature d'un grand comédien: "Il y avait une humanité qui sortait de lui, il était très humain. Ce n'était pas un acteur extérieur, ce n'était pas un acteur qui faisait semblant de jouer, il était sincère. Quand il rentrait dans un sujet, dans un personnage, il était prodigieux."
Mort à 93 ans dans son sommeil sans avoir jamais quitté la scène et l'écran, Galabru a bien "profité de la vie", note-t-il. "C'était un jouisseur, ce n'était pas du tout un janséniste, c'était quelqu'un qui aimait la vie et qui en a profité beaucoup, je crois".
"Cette génération-là est une génération exceptionnelle parce que d'abord c'était un monsieur qui a fait des études brillantes au conservatoire, après il a fait la Comédie-Française (de 1950 à 1958) donc il a eu une espèce d'éducation classique", rappelle-t-il.
A propos de la carrière très inégale de Galabru, parsemée de nombreux "nanars", Jean-Pierre Mocky reconnaît qu'"Il a fait des conneries, des grosses conneries. Pendant des mois, il a dit: +ouh la la j'ai besoin d'argent+. Il aimait bien les femmes, il aimait faire des cadeaux. Donc il faisait des cachetons mais dans des films très, très mauvais."
Mais Galabru avait aussi la stature d'un grand comédien: "Il y avait une humanité qui sortait de lui, il était très humain. Ce n'était pas un acteur extérieur, ce n'était pas un acteur qui faisait semblant de jouer, il était sincère. Quand il rentrait dans un sujet, dans un personnage, il était prodigieux."
Mort à 93 ans dans son sommeil sans avoir jamais quitté la scène et l'écran, Galabru a bien "profité de la vie", note-t-il. "C'était un jouisseur, ce n'était pas du tout un janséniste, c'était quelqu'un qui aimait la vie et qui en a profité beaucoup, je crois".