Milky Chance sort un nouvel album, différent mais tout aussi dansant
AFP
Trois ans après le succès planétaire de "Stolen Dance", le groupe allemand Milky Chance se lance avec son nouvel album dans la musique électronique organique, un style en pleine expansion depuis quelques années.
Pour ce nouvel opus intitulé "Blossom", les artistes auraient pu travailler avec les plus grands studios et les meilleurs producteurs. Mais Milky Chance a décidé de ne rien changer et ils ont enregistré leur album dans leur petite ville natale de Kassel, dans le centre de l'Allemagne.
"Ce qui était important, c'était de rendre l'album intime, de revenir à nous et à la musique. Et à rien d'autre", a confié à l'AFP Clemens Rehbein, chanteur et guitariste du groupe, lors d'une escale à New York (nord-est des Etats-Unis) la semaine passée avant un concert pour la sortie de "Blossom".
Devenu viral immédiatement en décembre 2013, leur premier hit "Stolen Dance" s'était classé rapidement en tête des ventes de singles, notamment en France et en Irlande.
Enregistré à leur domicile, ce titre électronique au rythme contagieux leur a ouvert la voie du succès et de tournées bien accueillies par le public.
Mais malgré la reconnaissance acquise chez les fans de musique électronique, Clemens Rehbein rappelle que le coeur du groupe est ailleurs.
"Nous aimons cette idée d'un son boisé et sablonneux, nous ne sommes pas des fans d'électronique. Nous aimons la musique house qui semble vraiment organique", a repris le musicien à propos de leur dernier album, sorti le 17 mars.
- Sons naturels -
Cette approche "biologique" de la musique reste une priorité essentielle pour le groupe, selon Philipp Dausch, le second membre du duo original, âgé de 24 ans comme Clemens Rebhein.
"Bien sûr, vous pouvez acheter un sampler sur le site Native et utiliser l'échantillon obtenu", a-t-il noté, faisant allusion aux logiciels et sites de mixage sur lesquels on peut acheter des rythmes pré-enregistrés.
"Mais vous pouvez aussi simplement enregistrer un son et l'utiliser", a ajouté le musicien en faisant claquer ses doigts. "C'est l'idée d'une +production organique+, il suffit de le faire vous-même"............
Pour le titre "Ego", un des plus dansants du nouvel album, les deux artistes se sont par exemple enregistrés marchant sur des pierres, avant de transformer ce son en une répétition familière qui parlera aux fans de musique électronique.
Même chose pour "Clouds", où le bruit familier de l'ouverture d'une canette de soda est utilisé par le groupe.
Philipp Dausch suggère que "Sadnecessary", leur premier album, était plus électronique car le duo n'avait alors accès qu'à "un ordinateur et une guitare".
Pour proposer un son plus "plein" à ses fans, le duo est devenu un trio en 2015, s'adjoignant les services d'Antonio Greger, un guitariste et joueur d'harmonica lui aussi originaire de Kassel.
- Loin des projecteurs -
Malgré un triomphe planétaire, Milky Chance reste relativement anonyme: son clip "Stolen Dance" a beau avoir été visionné plus de 300 millions de fois sur YouTube, Clemens Rehbein peut ainsi se promener seul dans la rue à New York sans être reconnu, quelques heures avant un concert donné à guichets fermés au coeur de Manhattan.
La chanson "Blossom", qui porte le nom de l'album, parle d'ailleurs de maturité et de la recherche de confiance envers la société. Le groupe y voit une métaphore.
"Vous aimez revenir dans un endroit sûr et plus calme. Vous avez des gens à qui vous pouvez faire confiance et vous vous sentez à l'aise", dit Philipp Dausch à propos de leur retour à Kassel.
Même si le duo apprécie New York et d'autres grandes villes, Clemens Rehbein confirme que le groupe n'a pas l'intention de déménager: "Peut-être que nous ne sommes tout simplement pas assez confiants pour ce genre de chose".
Un manque d'assurance étonnant pour le chanteur, qui avoue ressentir toujours un enthousiasme teinté d'appréhension avant de monter sur scène présenter ses nouvelles chansons.
"Ce qui était important, c'était de rendre l'album intime, de revenir à nous et à la musique. Et à rien d'autre", a confié à l'AFP Clemens Rehbein, chanteur et guitariste du groupe, lors d'une escale à New York (nord-est des Etats-Unis) la semaine passée avant un concert pour la sortie de "Blossom".
Devenu viral immédiatement en décembre 2013, leur premier hit "Stolen Dance" s'était classé rapidement en tête des ventes de singles, notamment en France et en Irlande.
Enregistré à leur domicile, ce titre électronique au rythme contagieux leur a ouvert la voie du succès et de tournées bien accueillies par le public.
Mais malgré la reconnaissance acquise chez les fans de musique électronique, Clemens Rehbein rappelle que le coeur du groupe est ailleurs.
"Nous aimons cette idée d'un son boisé et sablonneux, nous ne sommes pas des fans d'électronique. Nous aimons la musique house qui semble vraiment organique", a repris le musicien à propos de leur dernier album, sorti le 17 mars.
- Sons naturels -
Cette approche "biologique" de la musique reste une priorité essentielle pour le groupe, selon Philipp Dausch, le second membre du duo original, âgé de 24 ans comme Clemens Rebhein.
"Bien sûr, vous pouvez acheter un sampler sur le site Native et utiliser l'échantillon obtenu", a-t-il noté, faisant allusion aux logiciels et sites de mixage sur lesquels on peut acheter des rythmes pré-enregistrés.
"Mais vous pouvez aussi simplement enregistrer un son et l'utiliser", a ajouté le musicien en faisant claquer ses doigts. "C'est l'idée d'une +production organique+, il suffit de le faire vous-même"............
Pour le titre "Ego", un des plus dansants du nouvel album, les deux artistes se sont par exemple enregistrés marchant sur des pierres, avant de transformer ce son en une répétition familière qui parlera aux fans de musique électronique.
Même chose pour "Clouds", où le bruit familier de l'ouverture d'une canette de soda est utilisé par le groupe.
Philipp Dausch suggère que "Sadnecessary", leur premier album, était plus électronique car le duo n'avait alors accès qu'à "un ordinateur et une guitare".
Pour proposer un son plus "plein" à ses fans, le duo est devenu un trio en 2015, s'adjoignant les services d'Antonio Greger, un guitariste et joueur d'harmonica lui aussi originaire de Kassel.
- Loin des projecteurs -
Malgré un triomphe planétaire, Milky Chance reste relativement anonyme: son clip "Stolen Dance" a beau avoir été visionné plus de 300 millions de fois sur YouTube, Clemens Rehbein peut ainsi se promener seul dans la rue à New York sans être reconnu, quelques heures avant un concert donné à guichets fermés au coeur de Manhattan.
La chanson "Blossom", qui porte le nom de l'album, parle d'ailleurs de maturité et de la recherche de confiance envers la société. Le groupe y voit une métaphore.
"Vous aimez revenir dans un endroit sûr et plus calme. Vous avez des gens à qui vous pouvez faire confiance et vous vous sentez à l'aise", dit Philipp Dausch à propos de leur retour à Kassel.
Même si le duo apprécie New York et d'autres grandes villes, Clemens Rehbein confirme que le groupe n'a pas l'intention de déménager: "Peut-être que nous ne sommes tout simplement pas assez confiants pour ce genre de chose".
Un manque d'assurance étonnant pour le chanteur, qui avoue ressentir toujours un enthousiasme teinté d'appréhension avant de monter sur scène présenter ses nouvelles chansons.