Miss France: Geneviève de Fontenay attaque Endemol et dénonce son contrat
AFP
Paris - La présidente du Comité Miss France, Geneviève de Fontenay, a décidé d'attaquer son employeur Endemol en justice après la participation de miss Paris 2009, récemment destituée de l'élection miss France, à "La Ferme Célébrités", a annoncé son fils mercredi sur RTL.
Geneviève de Fontenay
"Elle considère qu'elle n'a plus les moyens de remplir sa mission et ses obligations envers Endemol par le fait que Endemol ait récupéré la Miss Paris destituée, Kelly Bochenko, pour la faire participer à la Ferme Célébrités", a poursuivi Xavier de Fontenay.
Kelly Bochenko, ex-Miss Paris 2009, a été destituée après la parution dans le magazine "Entrevue" de photos sexuellement explicites provenant d'une séance avec un photographe professionnel, contraires au règlement de l'élection Miss France. Elle fait partie des seize candidats de "La Ferme Célébrités", aux côtés notamment de l'acteur italien Aldo Maccione et de la chanteuse Jeane Manson. Le jeu de télé-réalité se déroule dans une réserve en Afrique du Sud et doit durer deux mois.
Mme de Fontenay a demandé à TF1 et à la société de production Endemol que la jeune femme quitte l'émission de téléréalité. Elle s'est déclarée "outrée, anéantie, scandalisée et surtout déçue" par TF1 et Endemol, respectivement diffuseur et producteur de "La Ferme Célébrités".
La Société Endemol est à la fois propriétaire de l'élection Miss France et organisatrice pour le compte de TF1 de la "Ferme Célébrités". La chaîne privée diffuse aussi l'élection Miss France.
"Ca a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Non seulement c'est un désaveu mais ma mère est quelqu'un de droit qui a une éthique, une morale irréprochable. Elle s'est battue pendant presque 60 ans et moi ensuite 30 ans avec elle pour faire de cette élection de Miss France une manifestation avec une image respectable, et tout d'un coup elle a eu l'impression que tout ce monde s'écroulait en mettant en valeur, en vedette, une jeune fille qui ne méritait pas de l'être", a encore dit Xavier de Fontenay.
"Elle dit: +maintenant ma vie est derrière moi, je n'ai plus rien à perdre, mais je ne sacrifierai pas mes valeurs+. Pendant longtemps on a dit + bon voilà elle parle beaucoup, elle dit des choses mais en même temps il ne se passe rien+. Et bien si, là elle montre qu'à un moment donné on peut dire non", a-t-il conclu.